![]() |
Goering, Hitler et Speer, à la Wolfsschanze, 6 août 1943 |
… Wolfsschanze, 25 juillet 1943, 21h30
C’est à la Wolfsschanze, où il est revenu sans rien avoir obtenu des Italiens, et donc de fort méchante humeur, qu’Hitler apprend, dans la nuit du 25 juillet, l’éviction de son "ami Mussolini", et son remplacement par un maréchal Badoglio qui promet certes de "poursuivre la guerre aux côtés de l’Allemagne", mais dont chacun devine qu’il ne cherche en fait qu’à conclure au plus vite une paix séparée avec les Alliés !
"Même si Hitler avait envisagé la chute du fascisme en Italie, la perte de Mussolini provoqua une onde de choc dans tout le quartier-général. (…) Hitler convoqua ses principaux responsables à la Tanière du Loup pour une réunion d’urgence. Goering, Goebbels, Ribbentropp, Himmler et Dönitz (1) s’y présentèrent en compagnie de plusieurs membres de leur propre État-major
(…) Dans les jours suivants, Hitler tint une série de réunions de guerre avec à chaque fois pas moins d’une trentaine de personnes entassées dans une pièce moite et étouffante. Durant ces rencontres interminables, plusieurs décisions-clé relatives à l’avenir de l’Axe furent débattues. L’emphase fut particulièrement mise sur la restauration du gouvernement fasciste de Mussolini" (2)
Reste que pour l’heure, et avec les événements qui ne cessent de se bousculer à l’Est, où les Soviétiques, victorieux à Koursk, poursuivent leur offensive sans se soucier des pertes, rien ne peut véritablement être entrepris en Italie et au profit du Duce déchu, ce qui, en théorie du moins, offre donc un véritable boulevard aux Anglo-américains…
… à condition toutefois que ceux-ci sachent eux-mêmes quoi faire de l’Italie !
(1) le 30 janvier 1943, Karl Dönitz avait remplacé Erich Raeder à la tête de Marine de guerre allemande
(2) Baxter, op cit
C’est à la Wolfsschanze, où il est revenu sans rien avoir obtenu des Italiens, et donc de fort méchante humeur, qu’Hitler apprend, dans la nuit du 25 juillet, l’éviction de son "ami Mussolini", et son remplacement par un maréchal Badoglio qui promet certes de "poursuivre la guerre aux côtés de l’Allemagne", mais dont chacun devine qu’il ne cherche en fait qu’à conclure au plus vite une paix séparée avec les Alliés !
"Même si Hitler avait envisagé la chute du fascisme en Italie, la perte de Mussolini provoqua une onde de choc dans tout le quartier-général. (…) Hitler convoqua ses principaux responsables à la Tanière du Loup pour une réunion d’urgence. Goering, Goebbels, Ribbentropp, Himmler et Dönitz (1) s’y présentèrent en compagnie de plusieurs membres de leur propre État-major
(…) Dans les jours suivants, Hitler tint une série de réunions de guerre avec à chaque fois pas moins d’une trentaine de personnes entassées dans une pièce moite et étouffante. Durant ces rencontres interminables, plusieurs décisions-clé relatives à l’avenir de l’Axe furent débattues. L’emphase fut particulièrement mise sur la restauration du gouvernement fasciste de Mussolini" (2)
Reste que pour l’heure, et avec les événements qui ne cessent de se bousculer à l’Est, où les Soviétiques, victorieux à Koursk, poursuivent leur offensive sans se soucier des pertes, rien ne peut véritablement être entrepris en Italie et au profit du Duce déchu, ce qui, en théorie du moins, offre donc un véritable boulevard aux Anglo-américains…
… à condition toutefois que ceux-ci sachent eux-mêmes quoi faire de l’Italie !
(1) le 30 janvier 1943, Karl Dönitz avait remplacé Erich Raeder à la tête de Marine de guerre allemande
(2) Baxter, op cit
Aucun commentaire:
Publier un commentaire