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Panther en route vers Koursk. Deux d'entre eux prendront feu dès leur descente du train... |
... de fait, au moment où Hitler se décide enfin à passer à l’action, et au moment où les 200 premiers chars Panther arrivent enfin au Nord et au Sud de Koursk, le déclenchement de l’Opération Citadelle accuse déjà plus de deux mois de retard sur le planning préconisé par Manstein.
Pour autant, ce dernier, peut-être intoxiqué lui aussi par la Propagande sur la supériorité aryenne en général, et sur celle du soldat allemand en particulier, ne doute pas de la victoire.
"On peut incliner à croire", écrira-t-il d’ailleurs après guerre, "que nous aurions dû déclarer catégoriquement l'opération impossible, car elle était prévue pour exploiter la faiblesse momentanée de l'ennemi, faiblesse qui avait disparu après tous ces retards.
Je ne l'ai pas fait (...) pour les raisons suivantes. Premièrement, renoncer à Citadelle aurait entraîné une nouvelle attente avec tous les dangers que celle-ci comportait, eu égard à l'ouverture éventuelle d'un second Front [à l'Ouest].
Deuxièmement, nous étions convaincu du succès (...) malgré les difficultés, alors que nous étions inquiets des conséquences d'une attaque soviétique [préventive] dans la région du Donets.
Une victoire à Koursk nous aurait permis de parer à une crise dans cette région, et peut-être même de remporter une victoire plus grande encore" [c-à-d contraindre les Soviétiques à renoncer à toute attaque avant des mois, et peut-être même à signer une paix séparée] (1)
Les dés sont donc jetés : ni l'absence totale de surprise, ni la supériorité numérique des Soviétiques, ni même les nombreuses maladies de jeunesse des nouveaux chars Panther et Elefant, ne vont donc empêcher la Wehmacht de mener sa grande - et ultime - offensive à l'Est...
(1) Lemay, op cit, page 383
Pour autant, ce dernier, peut-être intoxiqué lui aussi par la Propagande sur la supériorité aryenne en général, et sur celle du soldat allemand en particulier, ne doute pas de la victoire.
"On peut incliner à croire", écrira-t-il d’ailleurs après guerre, "que nous aurions dû déclarer catégoriquement l'opération impossible, car elle était prévue pour exploiter la faiblesse momentanée de l'ennemi, faiblesse qui avait disparu après tous ces retards.
Je ne l'ai pas fait (...) pour les raisons suivantes. Premièrement, renoncer à Citadelle aurait entraîné une nouvelle attente avec tous les dangers que celle-ci comportait, eu égard à l'ouverture éventuelle d'un second Front [à l'Ouest].
Deuxièmement, nous étions convaincu du succès (...) malgré les difficultés, alors que nous étions inquiets des conséquences d'une attaque soviétique [préventive] dans la région du Donets.
Une victoire à Koursk nous aurait permis de parer à une crise dans cette région, et peut-être même de remporter une victoire plus grande encore" [c-à-d contraindre les Soviétiques à renoncer à toute attaque avant des mois, et peut-être même à signer une paix séparée] (1)
Les dés sont donc jetés : ni l'absence totale de surprise, ni la supériorité numérique des Soviétiques, ni même les nombreuses maladies de jeunesse des nouveaux chars Panther et Elefant, ne vont donc empêcher la Wehmacht de mener sa grande - et ultime - offensive à l'Est...
(1) Lemay, op cit, page 383
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