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| Motocyclistes et Tiger I, près de Kharkov, en 1943 |
… Werwolf, 19 février 1943
Mais comme le quartier-général de Manstein est trop proche du Front à son goût, Hitler de bientôt quitter Zaporozhye pour son propre quartier-général du Werwolf de Vinnytsia, où il débarque le 19 février, après une absence de quatre mois.
Si divers travaux d’aménagement, visant en particulier une meilleure isolation thermique des bâtiments, y ont bel et bien été entrepris dans l’intervalle, le Werwolf n’en demeure pas moins encore plus inhospitalier et insalubre que la Wolfsschanze - ce qui n’est pas peu dire.
Sur le Front, heureusement, la contre-offensive de Manstein, aujourd’hui connue sous le nom de Troisième Bataille de Kharkov, s’avère un brillant succès, qui stabilise définitivement le Front, et force même l’Armée rouge à reculer jusqu’à ce que l'arrivée de la raspoutista - cette période de pluies, de gels et de dégels qui précède et suit l'hiver russe - transforme une fois de plus routes et plaines en autant de bourbiers infects, contraignant une fois de plus les combattants à s’immobiliser sur leurs positions durant plusieurs semaines.
Le 13 mars, réalisant qu’il n’a plus rien à faire là, et grisé par cette victoire, Hitler décide donc de regagner son bunker, tout de même légèrement plus confortable, de la Wolfsschanze, avec le sentiment que la partie n’est pas encore jouée et que le Reich, à condition de s’y prendre habilement, peut encore prétendre à la victoire…
Mais comme le quartier-général de Manstein est trop proche du Front à son goût, Hitler de bientôt quitter Zaporozhye pour son propre quartier-général du Werwolf de Vinnytsia, où il débarque le 19 février, après une absence de quatre mois.
Si divers travaux d’aménagement, visant en particulier une meilleure isolation thermique des bâtiments, y ont bel et bien été entrepris dans l’intervalle, le Werwolf n’en demeure pas moins encore plus inhospitalier et insalubre que la Wolfsschanze - ce qui n’est pas peu dire.
Sur le Front, heureusement, la contre-offensive de Manstein, aujourd’hui connue sous le nom de Troisième Bataille de Kharkov, s’avère un brillant succès, qui stabilise définitivement le Front, et force même l’Armée rouge à reculer jusqu’à ce que l'arrivée de la raspoutista - cette période de pluies, de gels et de dégels qui précède et suit l'hiver russe - transforme une fois de plus routes et plaines en autant de bourbiers infects, contraignant une fois de plus les combattants à s’immobiliser sur leurs positions durant plusieurs semaines.
Le 13 mars, réalisant qu’il n’a plus rien à faire là, et grisé par cette victoire, Hitler décide donc de regagner son bunker, tout de même légèrement plus confortable, de la Wolfsschanze, avec le sentiment que la partie n’est pas encore jouée et que le Reich, à condition de s’y prendre habilement, peut encore prétendre à la victoire…
1 commentaire:
Bonjour et compliments pour le blog: Au premier plan on voit un attelage Moto+ Sidecar BMW 750 R75 type "russie" , une pure merveille de la technique allemande, un peu moins courante que la demi soeur de chez Zundapp, la KS750 dite "éléphant volant", qui a donné son nom au rallye motocycliste des éléphants (élefanten_treffen) qui se tient encore de nos jours.
La roue du sidecar est accouplée à la transmission (2 roues motrices sur trois) mais le sidecar peut être dételé en un tournemain et les deux firmes rivales ont coopéré(sous pression du haut état major) pour une certaine standardisation (le sidecar peut par exemple être attelé indifféremment sur la BMW ou sur la Zundapp (même transmission et mêmes points d'attache) . Le motocycliste ne risque pas de geler car il y a un systême de chauffage (la bosse en forme de petit casque sur le réservoir d'essence).
Ces motos étaient tellement avancées et bien étudiées que non seulement elles ont été produites après guerre des deux côtés du rideau de fer (l'usine d'Eisenach en allemagne de l'Est est devenue EMW - Eisenach Motoren Werke - avec le logo à l'hélice , mais rouge prolétaire et non pas bleu horizon, nuance!).
Mieux encore, les américains, bluffés par l'engin, ont demandé à Harley-Davidson et a Indian d'en faire des copies (la Harley était une copie servile, mais l'Indian avait les cylindres en V tranversal, comme chez Moto Guzzi) .
Comme la plupart des recrues n'avaient pas beaucoup de notions de pilotage d'un sidecar (contrairement aux jeunesses hitlériennes embrigadées dans les NSKK, les brigades motorisées) l'Etat-major US a finalement choisi la Jeep, pourtant moins efficace en tout-terrain, et n'est pas allée plus loin que la commande "tête de production" de ...2000 motos quand même, et la Military Police a continué avec les Indian le les harley WLA classiques (bicylindre en Vé dans l'axe et transmission par chaîne, plus fragile.
En France de l'après guerre l'administration a crée un centre de récupération (CMR, puis CEMEC) qui a adapté et fait évoluer la moto allemande pour l'usage de la police routière, avant de repasser le bébé à Ratier-Figeac (le génial fabricant d'hélices d'avion à pas variables).
Les motos de la garde présidentielle de De Gaulle dans les années 1960 étaient des Ratier C6S aussi modernes et bien étudiées que les BMW. (De Gaulle était très patriote, pas question que la CRS 1 roule anglais ou allemand!)
En Russie un dérivé de la R75 (la Ural ) est toujours en production avec le sidecar tracté (c'est elle qu'on voit, avec le musicien Ry Cooder aux manettes, dans le film Buena Vista Social Club, tourné à Cuba.
Les chinois aussi ont produit leur copie (la Shen-Yang) ...bref une descendance d'autant plus prolifique que les brevets BMW et Zundapp étaient devenus domaine public à titre de réparations de guerre...
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