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Panzers III et IV de la Grossdeutschland, près de Kharkov, en 1943 |
Une fois de plus, le "repli stratégique" prôné par Manstein s'est avéré plus efficace que la "résistance jusqu'au dernier homme et la dernière cartouche" exigée par Hitler, et qui a abouti au désastre de Stalingrad.
Le 16 février, Hitler, quelque peu rassuré par les nouvelles en provenance du Front, quitte donc la Wolfsschanze pour le quartier-général de Manstein, à Zaporozhye, où ce dernier s’apprête à lancer une vaste contre-offensive sur Kharkov, toute juste reconquise par les Soviétiques (1)
Pour réussir son plan, Manstein table sur l’euphorie des Soviétiques, mais aussi sur l’arrivée de renforts blindés, et en particulier sur quelques exemplaires du nouveau char Tigre, premier blindé allemand enfin supérieur au T-34 et qui, sur ces plaines gelées, peut s’exprimer en toute impunité.
Après le désastre de Stalingrad, et la perte de toute la 6ème Armée, l’État-major allemand est aussi pessimiste que démoralisé, mais Manstein est confiant,… et Hitler ne demande qu’à écouter le premier général qui lui parlera d’offensive plutôt que de retraite !
Hitler donc, s’empresse de donner son aval à ce plan certes risqué mais qui, s’il réussit, peut lui rapporter gros…
(1) Kharkov, rappelons-le, avait déjà été reprise par Paulus au printemps précédent
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