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| Naples, pavoisée de svastikas, 5 mai 1938 |
… Naples, 9 septembre 1943
Cinq ans plus tard, Naples est restée la même, mais les drapeaux nazis sont devenus rares.
Cinq ans plus tard, Naples est restée la même, mais les drapeaux nazis sont devenus rares.
Car en seulement cinq ans, la situation politique et militaire a radicalement changé !
Jusque-là limitée, la guerre est en effet devenue mondiale et, surtout, le sort des armes a définitivement tourné en défaveur de l’Axe.
Battue à El-Alamein et Stalingrad, puis à nouveau à Koursk et en Sicile, l’Allemagne d’Adolf Hitler est partout sur la défensive et inexorablement contrainte d’abandonner un à un les territoires conquis au cours des années précédentes.
Et c’est encore pire pour l’Italie de Benito Mussolini qui, non contente d’avoir déjà perdu l’intégralité de son Empire méditerranéen, est à présent occupée à la fois par son ancien allié allemand et par ses nouveaux alliés anglo-américains, et coupée en deux sur toute sa largeur par une ligne de Front qui, pour l’heure, se situe précisément quelques kilomètres au sud de Naples.
Et à Naples, justement, les autorités allemandes, désormais d’Occupation, ont fort à faire pour maintenir l’ordre au sein d’une population galvanisée par l’arrivée prochaine des Anglais et, surtout, des Américains, qui ont débarqué à Salerne, à moins de 50 kms de la ville et dont chacun s’attend à ce qu’ils apportent non seulement la Liberté mais aussi quantités de bien de consommation, comme les cigarettes, le chocolat ou encore les bas nylon, que l’on ne trouve plus depuis longtemps qu’au marché noir, et à des prix exorbitants…
Battue à El-Alamein et Stalingrad, puis à nouveau à Koursk et en Sicile, l’Allemagne d’Adolf Hitler est partout sur la défensive et inexorablement contrainte d’abandonner un à un les territoires conquis au cours des années précédentes.
Et c’est encore pire pour l’Italie de Benito Mussolini qui, non contente d’avoir déjà perdu l’intégralité de son Empire méditerranéen, est à présent occupée à la fois par son ancien allié allemand et par ses nouveaux alliés anglo-américains, et coupée en deux sur toute sa largeur par une ligne de Front qui, pour l’heure, se situe précisément quelques kilomètres au sud de Naples.
Et à Naples, justement, les autorités allemandes, désormais d’Occupation, ont fort à faire pour maintenir l’ordre au sein d’une population galvanisée par l’arrivée prochaine des Anglais et, surtout, des Américains, qui ont débarqué à Salerne, à moins de 50 kms de la ville et dont chacun s’attend à ce qu’ils apportent non seulement la Liberté mais aussi quantités de bien de consommation, comme les cigarettes, le chocolat ou encore les bas nylon, que l’on ne trouve plus depuis longtemps qu’au marché noir, et à des prix exorbitants…
1 commentaire:
Bonjour!
Pour ce qui est de l'arrivée des troupes américaines à naples, on ne peut pas mieux l'évoquer qu'à traversCurzio Malaparte dans "La Peau", la suite de "Kaputt"
Malaparte 'né Kurt Suckert dans le Haut Adige était un personnage discutable à bien des égards ,et même si ses deux livres témoignages comme corespondant de guerre, l'un en suivant les troupes allemandes et Italiennes sur le front de l'Est (Kaputt), et l'autre en suivant les troupes américaines en italie du sud (La Peau) sont sans doute un brin romancés, ils n'en capturent pas moins l'esprit de férocité et d'absurdité de l'époque.
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