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Mustafa Kemal, devenu Pacha et auréolé de gloire, vers 1918 |
… revenons en effet à Mustafa Kemal, que nous avions laissé au printemps de 1913, lors de la Première Guerre balkanique, lorsqu’à la tête de ses hommes, il avait réussi à repousser tous les assauts bulgares… sur cette même Péninsule de Gallipoli !
Rendu fort populaire suite à cet exploit mais dans cette guerre pourtant finalement perdue par l’Empire, Kemal, qui est tout sauf germanophile et qui, contrairement à beaucoup d’officiers ottomans n’a jamais étudié en Allemagne, n’a ensuite pas tardé à s’opposer au triumvirat des Pachas, et en particulier au nouveau Ministre de la Guerre Enver Ismail qui, pour s’en débarrasser, l’a à la fois nommé lieutenant-colonel... et muté comme attaché militaire à l’ambassade ottomane de Sofia, autrement dit... chez ces mêmes Bulgares qu’il combattait encore quelques semaines auparavant !
Et c’est tout naturellement en raison de son expérience dans la Péninsule que deux ans plus tard, Kemal, revenu au service actif après le ralliement de l’Empire à la Triple Alliance, se retrouve à présent chargé de défendre une fois de plus cette dernière... sous les ordres du très germanique Liman von Sanders !
Les deux hommes n’ont pas grand-chose en commun, et certainement pas l'amour du Kaiser et de la langue de Goethe, mais à la guerre comme à la guerre et celle-ci, justement, se rapproche de plus en plus de Gallipoli, et en particulier de sa partie la plus méridionale que Kemal et ses hommes sont chargés de défendre...
Rendu fort populaire suite à cet exploit mais dans cette guerre pourtant finalement perdue par l’Empire, Kemal, qui est tout sauf germanophile et qui, contrairement à beaucoup d’officiers ottomans n’a jamais étudié en Allemagne, n’a ensuite pas tardé à s’opposer au triumvirat des Pachas, et en particulier au nouveau Ministre de la Guerre Enver Ismail qui, pour s’en débarrasser, l’a à la fois nommé lieutenant-colonel... et muté comme attaché militaire à l’ambassade ottomane de Sofia, autrement dit... chez ces mêmes Bulgares qu’il combattait encore quelques semaines auparavant !
Et c’est tout naturellement en raison de son expérience dans la Péninsule que deux ans plus tard, Kemal, revenu au service actif après le ralliement de l’Empire à la Triple Alliance, se retrouve à présent chargé de défendre une fois de plus cette dernière... sous les ordres du très germanique Liman von Sanders !
Les deux hommes n’ont pas grand-chose en commun, et certainement pas l'amour du Kaiser et de la langue de Goethe, mais à la guerre comme à la guerre et celle-ci, justement, se rapproche de plus en plus de Gallipoli, et en particulier de sa partie la plus méridionale que Kemal et ses hommes sont chargés de défendre...
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