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L'Ocean, en 1901 |
... sur le Queen Elizabeth, cette succession de catastrophes a naturellement été accueillie avec consternation. mais le feu ottoman étant à présent réduit à presque rien, la plupart des officiers présents estiment qu’il faut poursuivre la lutte et envoyer immédiatement les dragueurs de mines
De Robeck hésite : il compte des centaines de morts et de blessés dans ses rangs; il a déjà perdu trois cuirassés - et avec l’Inflexible peut-être même un quatrième, - et il n'en connait toujours pas la raison; les bâtiments survivants ont tous subi de nombreux et parfois importants dommages; le soir tombe et, surtout, rien ne garantit que cette soudaine accalmie ne dissimule pas une ruse des Ottomans visant à attirer leurs adversaires plus prêt des rives avant de recommencer à les canonner.
L’un dans l'autre, il ordonne plutôt de retraiter vers la sortie du détroit. A-t-il raison ? A-t-il tort ? Un siècle plus tard, il est toujours impossible de trancher, mais ce qui est sûr, en revanche, c’est que cette retraite offre bel et bien la victoire aux Ottomans !
Nonobstant, la dite victoire est-elle... définitive ?
C’est en tout cas ce que pense le commandant-en-chef de la "Mediterranean Expeditionary Force", le général Hamilton, qui, dès le lendemain de la bataille, écrit à Kitchener qu’il est à présent "contraint d’admettre que le rôle de l’armée ne sera nullement subsidiaire comme on l’avait pensé. Ce sera elle qui devra rendre possible le passage de la flotte" (1)
A contrario, les Ottomans, eux, auraient plutôt tendance à penser le contraire, s’il faut en croire du moins l’ambassadeur des États-Unis à Constantinople, et futur Secrétaire d’État au Trésor, Henry Morgenthau, qui, dans un message à son gouvernement, souligne que chacun dans la la capitale de l'Empire s’attend à une nouvelle attaque et estime ne pouvoir y résister que quelques heures…
(1) Schiavon, op cit, page 48
De Robeck hésite : il compte des centaines de morts et de blessés dans ses rangs; il a déjà perdu trois cuirassés - et avec l’Inflexible peut-être même un quatrième, - et il n'en connait toujours pas la raison; les bâtiments survivants ont tous subi de nombreux et parfois importants dommages; le soir tombe et, surtout, rien ne garantit que cette soudaine accalmie ne dissimule pas une ruse des Ottomans visant à attirer leurs adversaires plus prêt des rives avant de recommencer à les canonner.
L’un dans l'autre, il ordonne plutôt de retraiter vers la sortie du détroit. A-t-il raison ? A-t-il tort ? Un siècle plus tard, il est toujours impossible de trancher, mais ce qui est sûr, en revanche, c’est que cette retraite offre bel et bien la victoire aux Ottomans !
Nonobstant, la dite victoire est-elle... définitive ?
C’est en tout cas ce que pense le commandant-en-chef de la "Mediterranean Expeditionary Force", le général Hamilton, qui, dès le lendemain de la bataille, écrit à Kitchener qu’il est à présent "contraint d’admettre que le rôle de l’armée ne sera nullement subsidiaire comme on l’avait pensé. Ce sera elle qui devra rendre possible le passage de la flotte" (1)
A contrario, les Ottomans, eux, auraient plutôt tendance à penser le contraire, s’il faut en croire du moins l’ambassadeur des États-Unis à Constantinople, et futur Secrétaire d’État au Trésor, Henry Morgenthau, qui, dans un message à son gouvernement, souligne que chacun dans la la capitale de l'Empire s’attend à une nouvelle attaque et estime ne pouvoir y résister que quelques heures…
(1) Schiavon, op cit, page 48
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