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| L'Akagi : construit sur la coque d'un croiseur de bataille... demeuré très visible ! |
... mais dans le domaine des porte-avions, les Japonais ne sont pas non plus restés inactifs !
Avec moins de 8 000 tonnes, le petit Hosho, mis en service en 1922, est un porte-avions "expérimental", d'une utilité limitée, avant tout destiné à l'entraînement des équipages, et à peine capable d'emporter une quinzaine d'appareils (1)
Jusqu'au début des années 1930, les Kaga et Akagi, prévus au départ comme croiseurs de bataille, sont donc demeurés les seuls "vrais" porte-avions nippons, mais la situation a commencé à s'améliorer à partir de 1933, avec la mise en service du Ryujo puis, surtout, des Soryu, Hiryu entre 1937 à 1940, auxquels se joindront, en 1941, les Shokaku, Taiyo et Zuikaku.
Juste avant Pearl Harbour, la Marine impériale japonaise disposera donc de dix cuirassés (2) ET dix porte-avions opérationnels.
Ne versons cependant pas dans l'anachronisme : à cette date, et tant au Japon qu'aux États-Unis ou en Europe, ce seront encore les cuirassés qui seront considérés comme les véritables maîtres de la guerre navale, l'attaque contre la grande base des îles Hawaï visant d'abord et avant tout la neutralisation des cuirassés américains, celle des porte-avions n'étant que secondaire...
(1) ironiquement, le plus ancien porte-avions nippon sera aussi un des rares à émerger à peu près intact du conflit, finissant ferraillé en 1946
(2) le Yamato, onzième cuirassé nippon, ne sera déclaré opérationnel que le 16 décembre, soit une grosse semaine après Pearl Harbour
Avec moins de 8 000 tonnes, le petit Hosho, mis en service en 1922, est un porte-avions "expérimental", d'une utilité limitée, avant tout destiné à l'entraînement des équipages, et à peine capable d'emporter une quinzaine d'appareils (1)
Jusqu'au début des années 1930, les Kaga et Akagi, prévus au départ comme croiseurs de bataille, sont donc demeurés les seuls "vrais" porte-avions nippons, mais la situation a commencé à s'améliorer à partir de 1933, avec la mise en service du Ryujo puis, surtout, des Soryu, Hiryu entre 1937 à 1940, auxquels se joindront, en 1941, les Shokaku, Taiyo et Zuikaku.
Juste avant Pearl Harbour, la Marine impériale japonaise disposera donc de dix cuirassés (2) ET dix porte-avions opérationnels.
Ne versons cependant pas dans l'anachronisme : à cette date, et tant au Japon qu'aux États-Unis ou en Europe, ce seront encore les cuirassés qui seront considérés comme les véritables maîtres de la guerre navale, l'attaque contre la grande base des îles Hawaï visant d'abord et avant tout la neutralisation des cuirassés américains, celle des porte-avions n'étant que secondaire...
(1) ironiquement, le plus ancien porte-avions nippon sera aussi un des rares à émerger à peu près intact du conflit, finissant ferraillé en 1946
(2) le Yamato, onzième cuirassé nippon, ne sera déclaré opérationnel que le 16 décembre, soit une grosse semaine après Pearl Harbour
1 commentaire:
Etonnante cette vue d'artiste de l'Akagi....pour un marin
on se demande comment un tel immeuble genre cité radieuse de Le Corbusier posé sur la coque fine et rapide d'un croiseur de bataille peut résister à un typhon du pacifique sans chavirer comme un vulgaire voilier de régate.
il doit quand même y avoir comme une erreur de proportions, ou alors le poids des canons débarqués a été remplacé par des gueuses de lest dans les fonds
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