vendredi 3 mars 2017

5120 - quand les temps changent...

Josef ("Sepp") Dietrich au Berghof, résidence d'Hitler
... comme d'autres hauts responsables nazis, Himmler s'efforce donc, depuis plusieurs mois de nouer des contacts avec les Alliés occidentaux.

Mais en dépit de ses efforts, et de ses nombreuses promesses de remise de Juifs, tout cela est demeuré vain alors que l'urgence, elle, n'a fait que croitre.

Sur le plan militaire, l'Allemagne est en effet prise dans un étau dont les mâchoires se referment inexorablement jour après jour, heure après heure.

Mais la situation n'est pas meilleure au plan personnel !

Sa démission du poste de commandant-en-chef du Groupe d'Armées de la Vistule, bien qu'inévitable en raison de sa propre inaptitude à l'exercer, a laissé des traces : Hitler, visiblement, n'est pas prêt de lui pardonner cette faiblesse... et d'autant moins que dans le même temps, en Hongrie, la SS Leibstandarte Adolf Hitler, qui depuis 1933 est au Führer ce que La Garde était autrefois a Napoléon, a lamentablement échoué à reprendre Budapest, un échec qui a poussé Hitler à exiger des hommes de cette division d'élite, et de leur chef, le pourtant si nazi Sepp Dietrich, qu'ils arrachent de leur uniforme toute référence à son nom !

Pour la Waffen-SS, c'est un geste inouï, pour ne pas dire une trahison. Mais pour son chef suprême, c'est une humiliation personnelle qui prouve que les temps sont en train de changer, et que même le "Fidèle Heinrich" n'est désormais plus a l'abri !

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