"Maintenant, peuple, lève-toi et donne l'assaut !" : la logique de la surenchère... |
Ainsi, lors de son célèbre discours de Posen du 4 octobre 1943, prononcé devant un parterre de SS et de cadres du parti - nous y reviendrons bientôt - le Reichsführer qui, rappelons-le, ne compte plus depuis longtemps qu'en millions de morts, n'hésitera pas à déclarer publiquement qu'il "ne se soucie pas le moins du monde de ce qui peut arriver aux Russes ou aux Tchèques".
"Que les autres nations soient prospères ou meurent de faim", dira-t-il sans susciter autre chose que de chaleureux applaudissements, le sujet "ne m'intéresse que dans la mesure où nous disposons d'esclaves pour notre propre culture, autrement, il ne m'intéresse pas".
En ce début de 1943, bien qu'affaibli au plan militaire, le Troisième Reich est donc paradoxalement... renforcé par ses premières défaites, et en particulier par celle de Stalingrad, qui a convaincu ses principaux responsables qu'il n'existait plus d'autre salut que la fuite en avant !
Même si de plus en plus d'Allemands souhaiteraient obtenir une paix négociée, une telle issue apparaît donc de moins en moins probable... surtout si l'on considère que les Alliés, de leur côté, ont également décidé de s'engager sur la voie de la surenchère meurtrière...
En ce début de 1943, bien qu'affaibli au plan militaire, le Troisième Reich est donc paradoxalement... renforcé par ses premières défaites, et en particulier par celle de Stalingrad, qui a convaincu ses principaux responsables qu'il n'existait plus d'autre salut que la fuite en avant !
Même si de plus en plus d'Allemands souhaiteraient obtenir une paix négociée, une telle issue apparaît donc de moins en moins probable... surtout si l'on considère que les Alliés, de leur côté, ont également décidé de s'engager sur la voie de la surenchère meurtrière...
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