La terrasse du Berghof : c'est ici qu'Hitler rêvait à l'Autriche, puis à l'Europe |
Sa patrie, il l'a reniée par trois fois : d'abord en émigrant à Munich au printemps de 1913, puis en s'engageant dans l'armée bavaroise (et non pas autrichienne) en août 1914, et enfin en rédigeant, en mars 1925, une déclaration formelle d'abandon de la citoyenneté autrichienne, qui lui a été accordée le 30 avril suivant.
Allemand dans l'âme, et reconnu comme tel par les Allemands eux-mêmes, Hitler considère néanmoins que l'Autriche, de par la langue, la Culture ou encore l'Histoire, est "naturellement" allemande et doit donc tout aussi "naturellement" intégrer la "Nouvelle Allemagne" qu'il appelle de ses voeux.
"L'Autriche allemande doit revenir à la grande patrie allemande !", a-t-il écrit dans Mein Kampf, "Un seul sang exige un seul Reich !".
De fait, dés son arrivée au Pouvoir, le Führer s'est juré de faire entrer l'Autriche dans le Grand Reich allemand, et au besoin par la force.
Sa première tentative, en juillet 1934, s'est néanmoins soldée par un échec, dû en grande partie au comportement de Benito Mussolini qui, en cette affaire, a ouvertement soutenu le Chancelier Engelbert Dollfuss et l'Indépendance de l'Autriche.
Mais en ce début de 1938, le spectaculaire redressement politique, économique et, surtout, militaire du Reich, l'inévitable attrait exercé par celui-ci sur les Autrichiens, ainsi que l'effacement de l'Italie, désormais condamnée à ne plus jouer que les seconds rôles, offrent de bien meilleures perspectives...
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