Le Traité de Brest-Litovsk, entre l'Allemagne et la Russie, mit fin à la guerre à l'Est |
En mai de l'année suivante, Gebhard Ludwig, qui approche de ses 19 ans, est enfin incorporé comme élève-officier au sein du 16ème régiment d'Infanterie bavarois, un privilège qui échappe toujours à Heinrich malgré tous les efforts de son père, qui tente d'intercéder en sa faveur en faisant jouer ses derniers contacts à la Cour, mais doit néanmoins attendre décembre avant de voir ceux-ci finalement couronnés de succès.
Le 23 décembre 1917, Heinrich reçoit en effet la lettre tant attendue, qui l'autorise à entrer à son tour comme élève-officier au sein du 11ème Régiment d'Infanterie, où il commence à s'entraîner le 2 janvier suivant.
S'il a donc atteint son rêve d'intégrer l'Armée, l'Armée, hélas, est loin de correspondre à l'image pour le moins romantique que nourrissait jusqu'alors ce jeune-homme de dix-sept ans : dans les innombrables lettres qu'il envoie à ses parents, Heinrich, qui continue de souffrir de douleurs stomacales chroniques, ne cesse de se plaindre des repas et des piètres conditions de logement auxquels il est astreint, et de réclamer des colis de nourriture et de vêtements... qu'il s'indigne de ne pas recevoir assez vite ni assez fréquemment.
A l'automne de 1918, alors que son frère aîné est au Front depuis plusieurs mois, et a déjà connu ses premiers combats, Heinrich est toujours à l'entraînement, et toujours aussi dépendant des colis, mais aussi des lettres d'affection, qu'il reçoit de ses parents.
Sur le Front, justement, la situation ne cesse de se détériorer pour l'Allemagne qui, après le sursaut d'un Traité de Brest-Litovsk qui lui a permis de rapatrier massivement ses troupes présentes à l'Est (1) a échoué lors de la Seconde Bataille de la Marne (2), et se trouve à présent au bord de l'effondrement...
(1) signé le 3 mars 1918 dans la foulée de la Révolution bolchevique d'octobre 1917, ce Traité très favorable à l'Allemagne a mis fin aux combats à l'Est
(2) menée du 27 mai au 2 août 1918, cette bataille fut la dernière offensive allemande à l'Ouest
S'il a donc atteint son rêve d'intégrer l'Armée, l'Armée, hélas, est loin de correspondre à l'image pour le moins romantique que nourrissait jusqu'alors ce jeune-homme de dix-sept ans : dans les innombrables lettres qu'il envoie à ses parents, Heinrich, qui continue de souffrir de douleurs stomacales chroniques, ne cesse de se plaindre des repas et des piètres conditions de logement auxquels il est astreint, et de réclamer des colis de nourriture et de vêtements... qu'il s'indigne de ne pas recevoir assez vite ni assez fréquemment.
A l'automne de 1918, alors que son frère aîné est au Front depuis plusieurs mois, et a déjà connu ses premiers combats, Heinrich est toujours à l'entraînement, et toujours aussi dépendant des colis, mais aussi des lettres d'affection, qu'il reçoit de ses parents.
Sur le Front, justement, la situation ne cesse de se détériorer pour l'Allemagne qui, après le sursaut d'un Traité de Brest-Litovsk qui lui a permis de rapatrier massivement ses troupes présentes à l'Est (1) a échoué lors de la Seconde Bataille de la Marne (2), et se trouve à présent au bord de l'effondrement...
(1) signé le 3 mars 1918 dans la foulée de la Révolution bolchevique d'octobre 1917, ce Traité très favorable à l'Allemagne a mis fin aux combats à l'Est
(2) menée du 27 mai au 2 août 1918, cette bataille fut la dernière offensive allemande à l'Ouest
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