... Londres, 22 avril 1930
Comme le Japon n'est qu'un archipel, la conquête de cet "espace vital" - en Chine ou ailleurs - passe inévitablement par une puissante Marine de Guerre qui, tout aussi inévitablement, devra un jour affronter celle des États-Unis ou de la Grande-Bretagne, toutes deux numériquement plus importantes, et dont l'alliance face au Japon apparaît plus que probable.
Face aux 36 (!) cuirassés et croiseurs de bataille qu'Américain et Britanniques sont - théoriquement - en mesure de mobiliser contre elle, que peut faire la Marine impériale japonaise qui, par la faute du Traité de Washington, est toujours réduite à 10 unités ?
Comme le Japon n'est qu'un archipel, la conquête de cet "espace vital" - en Chine ou ailleurs - passe inévitablement par une puissante Marine de Guerre qui, tout aussi inévitablement, devra un jour affronter celle des États-Unis ou de la Grande-Bretagne, toutes deux numériquement plus importantes, et dont l'alliance face au Japon apparaît plus que probable.
Face aux 36 (!) cuirassés et croiseurs de bataille qu'Américain et Britanniques sont - théoriquement - en mesure de mobiliser contre elle, que peut faire la Marine impériale japonaise qui, par la faute du Traité de Washington, est toujours réduite à 10 unités ?
Certes, les Américains sont farouchement isolationnistes, et les Britanniques fortement engagés dans la défense de leurs îles et de la Méditerranée, jugées bien plus prioritaires que l'Extrême-Orient, mais l'inégalité des forces en présence n'en est pas moins criante.
A Londres, le 22 avril 1930, les délégués des cinq nations signataires parviennent pourtant à s'entendre sur un nouveau Traité naval qui, bien que plus particulièrement consacré aux croiseurs (1) et aux sous-marins, n'en prolonge pas moins les "vacances du cuirassé" pour les six prochaines années.
Mais signe de l'escalade des tensions, la ratification de ce nouveau traité va bientôt provoquer une tragédie...
(1) ce traité introduisit en particulier la distinction entre croiseurs "lourds", c-à-d dotés de canons d'un calibre maximum de 203mm, et "légers", c-à-d dotés de canons ne dépassant pas 155mm
A Londres, le 22 avril 1930, les délégués des cinq nations signataires parviennent pourtant à s'entendre sur un nouveau Traité naval qui, bien que plus particulièrement consacré aux croiseurs (1) et aux sous-marins, n'en prolonge pas moins les "vacances du cuirassé" pour les six prochaines années.
Mais signe de l'escalade des tensions, la ratification de ce nouveau traité va bientôt provoquer une tragédie...
(1) ce traité introduisit en particulier la distinction entre croiseurs "lourds", c-à-d dotés de canons d'un calibre maximum de 203mm, et "légers", c-à-d dotés de canons ne dépassant pas 155mm
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