Mais même si Tom Phillips l'ignore encore, cet espoir est déjà vain, ou plus exactement, vient de s'évanouir à 13h45, lorsque, entre deux crachins, le sous-marin I-65, en grand-garde par le travers du Détroit de Thaïlande, aperçoit soudain un et bientôt deux cuirassés britanniques en route à 14 nœuds, cap au 340 (1)
Mais comme il est dit qu'à la guerre la Fortune sourit équitablement à chaque camp, il va néanmoins falloir près de deux heures avant que cette nouvelle soit transmise au vice-amiral Jisaburo Ozawa, responsable des opérations navales pour la Malaisie et la Thaïlande, deux heures pendant lesquelles la flottille britannique, qui ne se sait pourtant pas repérée, a le temps de disparaître !
Chez les Japonais, qui jusqu'ici la croyaient encore à Singapour, et ne cessaient d'ailleurs de s'en étonner (2), c'est aussitôt le branle-bas-de-combat ! Tous les navires et avions présents dans la zone, y compris les appareils basés à terre, reçoivent l'ordre de se tenir prêts à l'attaque, ou plus exactement, et pour le moment, de reprendre contact avec les bâtiments britanniques avant que le crépuscule, qui tombe peu après 18h00, ne les dissimule à nouveau aux regards (3).
Et à 17h45, soit moins d'une demi-heure avant l'échéance fatidique, la Fortune leur sourit à nouveau, puisque plusieurs hydravions de reconnaissance retrouvent enfin la Force Z, toujours en route vers Singora.
Avec un porte-avions, ou une couverture de chasseurs terrestres, aucun des lents appareils nippons n'aurait été en mesure de s'en approcher, puis de la pister à la trace.
Mais Phillips n'a pas voulu attendre, ni réclamer, un porte-avions au Cap, et la RAF n'est déjà plus en mesure de protéger qui que ce soit..
(1) en réalité 18 noeuds et cap au 345. Trop bas sur l'horizon, les quatre destroyers d'escorte n'ont pas été aperçus par l'I-65
(2) ayant été repérés en mer la veille de leur débarquement, les Japonais n'avaient pas compris pourquoi les Britanniques s'étaient abstenus de lancer une attaque préventive contre eux
(3) aucun des navires ou avions japonais ne dispose du radar.
Chez les Japonais, qui jusqu'ici la croyaient encore à Singapour, et ne cessaient d'ailleurs de s'en étonner (2), c'est aussitôt le branle-bas-de-combat ! Tous les navires et avions présents dans la zone, y compris les appareils basés à terre, reçoivent l'ordre de se tenir prêts à l'attaque, ou plus exactement, et pour le moment, de reprendre contact avec les bâtiments britanniques avant que le crépuscule, qui tombe peu après 18h00, ne les dissimule à nouveau aux regards (3).
Et à 17h45, soit moins d'une demi-heure avant l'échéance fatidique, la Fortune leur sourit à nouveau, puisque plusieurs hydravions de reconnaissance retrouvent enfin la Force Z, toujours en route vers Singora.
Avec un porte-avions, ou une couverture de chasseurs terrestres, aucun des lents appareils nippons n'aurait été en mesure de s'en approcher, puis de la pister à la trace.
Mais Phillips n'a pas voulu attendre, ni réclamer, un porte-avions au Cap, et la RAF n'est déjà plus en mesure de protéger qui que ce soit..
(1) en réalité 18 noeuds et cap au 345. Trop bas sur l'horizon, les quatre destroyers d'escorte n'ont pas été aperçus par l'I-65
(2) ayant été repérés en mer la veille de leur débarquement, les Japonais n'avaient pas compris pourquoi les Britanniques s'étaient abstenus de lancer une attaque préventive contre eux
(3) aucun des navires ou avions japonais ne dispose du radar.
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