… Tokyo, 6 septembre 1941
Et puisqu'on ne peut débarquer aux États-Unis pour s’emparer du pétrole américain, il faut mettre la main sur les champs pétrolifères et les raffineries néerlandaises d’Indonésie !
Le dénouement est désormais aussi logique qu’inévitable : le 6 septembre, après l’échec des négociations avec les Hollandais en vue d'un approvisionnement alternatif en pétrole, la Conférence impériale décide, sur l'insistance du Haut Commandement, qu'une guerre sera entreprise contre les États-Unis et la Grande Bretagne, sauf si un accord peut finalement être trouvé à bref délai avec les États-Unis
Sans même attendre la fin de ces pourparlers, les Japonais, qui à vrai dire ne croient pas un seul instant à la réussite de ceux-ci, peaufinent alors leur plan d'invasion, rassemblent leur flotte et la mettent en route, en sorte qu'elle puisse attaquer... dans la minute qui suivra la rupture officielle des négociations !
Pour le principal auteur de ce plan, l'amiral Yamamoto, le Japon n'a pas les moyens industriels de mener une guerre de longue durée contre les États-Unis, ce pourquoi il s’agit de "frapper un grand coup" qui contraindra les Américains à négocier.
Il s’agit de détruire, par surprise, et au moyen d’une attaque aéronavale, la flotte américaine du Pacifique, qui mouille à Pearl Harbour depuis l’été 1940
Celle-ci anéantie, ou du moins immobilisée pour de longs mois, les États-Unis n’auront plus aucun moyen de s'opposer à la vaste campagne d'invasion de tout le Pacifique occidental et de l'Asie du Sud-est, lancée dans la foulée...
Et puisqu'on ne peut débarquer aux États-Unis pour s’emparer du pétrole américain, il faut mettre la main sur les champs pétrolifères et les raffineries néerlandaises d’Indonésie !
Le dénouement est désormais aussi logique qu’inévitable : le 6 septembre, après l’échec des négociations avec les Hollandais en vue d'un approvisionnement alternatif en pétrole, la Conférence impériale décide, sur l'insistance du Haut Commandement, qu'une guerre sera entreprise contre les États-Unis et la Grande Bretagne, sauf si un accord peut finalement être trouvé à bref délai avec les États-Unis
Sans même attendre la fin de ces pourparlers, les Japonais, qui à vrai dire ne croient pas un seul instant à la réussite de ceux-ci, peaufinent alors leur plan d'invasion, rassemblent leur flotte et la mettent en route, en sorte qu'elle puisse attaquer... dans la minute qui suivra la rupture officielle des négociations !
Pour le principal auteur de ce plan, l'amiral Yamamoto, le Japon n'a pas les moyens industriels de mener une guerre de longue durée contre les États-Unis, ce pourquoi il s’agit de "frapper un grand coup" qui contraindra les Américains à négocier.
Il s’agit de détruire, par surprise, et au moyen d’une attaque aéronavale, la flotte américaine du Pacifique, qui mouille à Pearl Harbour depuis l’été 1940
Celle-ci anéantie, ou du moins immobilisée pour de longs mois, les États-Unis n’auront plus aucun moyen de s'opposer à la vaste campagne d'invasion de tout le Pacifique occidental et de l'Asie du Sud-est, lancée dans la foulée...
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