vendredi 28 novembre 2014

4284 - ... et peu de résultats

… 8 juin 1940, 18h10

Il n'y a hélas rien de plus vulnérable en mer qu'un porte-avions sans avions, ou du moins incapable, comme le Glorious britannique, de les mettre en l'air lors d'une attaque.

Car si un seul obus du Scharnhorst fait mouche - à la distance record de 24 000 mètres ! - ses effets s’avèrent vite désastreux : son pont d’envol crevé, son hangar en flammes, le malheureux porte-avions britannique est déjà un navire condamné,  qui coule à 18h10, malgré le sacrifice de ses deux destroyers d'escorte, lesquels succombent également,… non sans être parvenus au préalable à loger une torpille sur le croiseur de bataille, et à lui occasionner des dégâts tels qu’ils vont à nouveau le renvoyer en Allemagne pour plusieurs mois !

Un bonheur ne venant jamais seul, c’est son jumeau Gneisenau qui, le 20 juin, après avoir été frappé à l’étrave par une torpille du sous-marin britannique Clyde, doit prendre à son tour la direction d’un chantier naval !

Au final, la Campagne de Norvège se solde donc par une victoire allemande, mais aussi par une catastrophe pour la flotte de surface de la Kriegsmarine qui, déjà largement inférieure à ses rivales française et, surtout, britannique, avant-même le début de la guerre, se retrouve décimée à sa première opération d’envergure.

Heureusement pour elle, la Campagne de France qui s’annonce, et dans lequel elle ne jouera aucun rôle, va lui permettre de souffler un peu, et même de repartir sur des bases plus favorables…

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