dimanche 12 octobre 2014

4237 - le grand absent

… eut-il survécu à l’attentat du 27 mai 1942, Heydrich aurait sans nul doute continué à étendre son emprise dans toute l’Europe et l’URSS occupées.

Mais qu’aurait- il fait à la fin de la guerre, lorsque l’étau allié se serait refermé sur l’Allemagne ?

Si la question restera - et pour cause - à jamais sans réponse, on peut cependant imaginer, au vu de son parcours personnel et de sa constante volonté de toujours "montrer l’exemple",  qu’il n’aurait pas fui Berlin comme son supérieur Heinrich Himmler et tant d'autres dirigeants nazis, mais qu’il aurait au contraire fait partie du "dernier carré" des irréductibles qui défendirent la capitale du Reich les armes à la main.

Bien que tout ceci ne soit que pure spéculation, on peut également regretter qu’Heydrich n’ait pas vécu assez longtemps pour devoir répondre de ses crimes devant le Tribunal International de Nuremberg, où il fut, en compagnie d'Hitler et d'Himmler, "le grand absent".
 
Car la disparition de ces trois hommes offrit à Hermann Goering - celui-là même qui avait dû céder les clés de la Gestapo à Heydrich en 1934 - une tribune inespérée ainsi que le "privilège" d’y prendre toute la place afin de s’y attribuer un rôle - celui de "numéro deux du régime nazi" et de "dauphin d’Hitler" - qui n’était en réalité plus le sien depuis des années…

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