mercredi 1 octobre 2014

4226 - avec des si...

… si les examinateurs de l’Académie des Beaux Arts de Vienne, où il se présenta en 1907, puis encore en 1908, avaient fait preuve de davantage de mansuétude à son endroit, le jeune Adolf Hitler serait devenu un artiste-peintre anonyme, pas "le Führer de la Nouvelle et Grande Allemagne", et la Seconde Guerre mondiale - à supposer-même qu’elle ait eu lieu ! - aurait assurément pris une tournure fort différente.

Mais on peut en dire autant, et même bien davantage, du jeune Reinhard Heydrich qui, contrairement à Hitler, eut la chance de passer toute son enfance et son adolescence dans une famille unie et aisée, une famille d’intellectuels et d’artistes, lesquels furent en mesure de lui offrir la meilleure éducation possible et d’éveiller, puis de lui laisser développer, ses propres dons pour la musique, où il excellait.

Sans la Première Guerre mondiale, qui ruina sa famille et le força à chercher refuge dans la petite Marine de guerre de la République de Weimar, Heydrich serait devenu un compositeur comme son père, ou alors un violoniste peut-être pas génial, mais en tout cas suffisamment talentueux pour vivre de son Art.

Rendu marin, il aurait pu, il aurait dû, faire carrière, commander un bâtiment et, qui sait, devenir un jour amiral, mais certainement pas grand patron de toutes les forces policières et répressives du Reich, "bourreau d’Hitler", maître d’oeuvre de la "Solution finale à la Question juive", et finalement Reichsprotektor "adjoint" de Bohème-Moravie

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