lundi 21 avril 2014

4063 - un inévitable report

... du point de vue d'Hitler, il est en effet essentiel de ne pas laisser aux Français et aux Britanniques le temps de s'organiser, de réarmer,... et de bénéficier des innombrables commandes militaires passées aux États-Unis.

Le Temps, a-t-il coutume d'affirmer, joue contre l'Allemagne (1), et il est donc essentiel d'attaquer à l'Ouest sans délai, c-à-d dans la foulée de la Campagne de Pologne.

Mais si les pertes n'ont été que très limitées, le matériel et les hommes n'en ont pas moins été durement éprouvés par la dite campagne. 

Il faudra du temps, argue l'État-major, pour rééquiper les unités rapatriées à l'Ouest et les remettre en ordre de bataille,... et ceci sans même parler du fait que la fin de l'automne se prête finalement très mal à une offensive blindée soutenue par l'Aviation : les tanks risquent en effet de patauger lamentablement dans la boue, et les avions de se voir cloués au sol des jours durant par des pistes détrempées et un plafond aussi bas qu'impénétrable !

Bon gré mal gré, le Führer n'a donc d'autre choix que de se rallier aux arguments de ses généraux, et de remettre l'offensive au printemps suivant, ce qui, du reste, lui offre l'occasion de réfléchir à ce qu'il entend faire de la Pologne conquise...

(1) à cela s'ajoute le fait qu'Hitler, qui venait d'avoir 50 ans et avait déjà échappé à plusieurs attentats, craignait en permanence de mourir avant d'avoir vu la réalisation de son "grand-oeuvre"

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