... père de famille affectueux, Reinhard Heydrich
était également un grand buveur, un mari volage, et même un coureur de jupons invétéré, ce
qui, à plusieurs reprises, faillit d'ailleurs lui coûter sa carrière
Organisateur remarquable, il parvenait toujours à s'entourer de gens compétents, mais jamais à s'en faire aimer tant il semblait lui-même totalement dénué d'empathie.
Numéro Trois dans la hiérarchie officieuse du Reich
millénaire, dont il contribua largement à définir la substance, il
était en définitive bien plus craint que son supérieur théorique, le Reichsführer-SS Heinrich Himmler.
Contrairement
à tous les autres hauts dignitaires nazis, Heydrich était aussi un homme qui
aimait flirter quotidiennement avec la Mort et qui, alors que rien ne
l'y obligeait, n'appréciait rien tant que quitter le confort de son
bureau pour s'installer dans l'étroit et inconfortable habitacle de
chasseurs Messerschmitt.
A chaque fois qu'il le pouvait, il embarquait à bord de l'un d'eux pour des missions de guerre qui, à défaut de victoires, lui valurent plusieurs accidents, lesquels finirent par pousser Hitler, qui l'appelait "l'homme au coeur de fer", à lui ordonner de ne plus quitter le sol.
A chaque fois qu'il le pouvait, il embarquait à bord de l'un d'eux pour des missions de guerre qui, à défaut de victoires, lui valurent plusieurs accidents, lesquels finirent par pousser Hitler, qui l'appelait "l'homme au coeur de fer", à lui ordonner de ne plus quitter le sol.
Bien
qu'ayant vu ses ailes rognées, Heydrich n'en continua pas moins de défier volontairement la
mort, ne circulant qu'en voiture découverte, et le plus souvent sans escorte,
alors qu'il se savait pourtant un des hommes les plus haïs - et donc les
plus menacés - de toute l'Europe occupée, ce qui finit d'ailleurs par
causer sa perte, dans une petite rue de Prague, le 27 mai 1942.
Sa mort donna lieu à de gigantesques funérailles nationales à Berlin, mais aussi à un épouvantable massacre dans le petit village tchèque de Lidice.
Du début à la fin, la vie de Reinhard Heydrich fut un paradoxe...
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