samedi 27 juillet 2013

3795 - complicazione

... pour les Alliés, la satisfaction consécutive à la chute de Mussolini  a rapidement cédé la place à l'embarras devant le caractère pour le moins compliqué de la réalité italienne.

Pendant des semaines, le nouveau gouvernement du maréchal Badoglio a en effet multiplié les tergiversations et les exigences avant de se résigner à signer, le 3 septembre, un armistice qui, pour compliquer encore un peu plus les choses, n'a été proclamé que cinq jours plus tard,... sans que les troupes italiennes aient reçu la moindre instruction sur la conduite à tenir advenant une invasion allemande de leur territoire !

Et Dieu sait s'il aurait fallu y penser ! Depuis des semaines, Hitler s'est en effet préparé à cette éventualité et a donc massé Panzers et fantassins près de la frontière italienne.

Sitôt l'armistice proclamé, la Wehrmacht peut donc passer à l'action et bousculer sans difficulté une armée italienne où chacun se demande ce qu'il faut faire, qui donne les ordres... et surtout s'il faut vraiment s'opposer armes à la main à des soldats aux côtés desquels on a tout de même combattu depuis trois ans.

Les soldats allemands, eux ne se posent pas tant de questions.

Leur objectif est en effet très clair : neutraliser l'armée italienne, envoyer ses hommes dans des camps de prisonniers, s'emparer de tout leur matériel de guerre... ou le détruire pour que les Alliés ne puissent en profiter.

Le nouveau cuirassé Roma va bientôt faire les frais de cette impitoyable doctrine...

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