
Presque trois fois plus lourds que ces derniers, ils bénéficient également d’un blindage trois fois plus épais, ainsi que d’une vitesse de pointe supérieure de deux à trois nœuds, obtenue grâce aux quelque 150 000 CV de leurs turbines à vapeur,... trois fois plus puissantes que les diesel des Panzerschiff !
Ces caractéristiques les rendraient en tout point supérieurs aux nouveaux croiseurs de bataille français... n’était l'étrange paradoxe que constitue leur armement.
Sans même parler du Hood, qui avec ses 380mm boxe dans une toute autre catégorie, les croiseurs de bataille de 1914-1918 montaient déjà du 305 voire du 340mm, et les Dunkerque et Strasbourg français portent du 330mm.
Or, n’était le fait que les Scharnhorst et Gneisenau disposent d’une tourelle de plus, le calibre de leurs canons est exactement le même, à seulement 280mm, que celui des Panzerschiff !
Certes, ces canons-là sont des canons modernes à grande élévation, dont la portée peut dépasser 30 kms, et l’expérience de la Première Guerre mondiale - et ce sera également le cas pour la Seconde - a d’autre part démontré qu’il était virtuellement impossible de mettre au but à plus de 20 kms sur un navire en mouvement, mais il n’en demeure pas moins que des obus de 280mm manquent de punch face à des navires dotés d’un blindage convenable...
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