... 16h17Brûlant d’un bord à l’autre, le Scharnhorst dégage maintenant une telle fumée que le Gneisenau pourrait peut-être en profiter pour s'enfuir, en se dérobant derrière elle.
Mais fidèle jusqu’au bout à son chef de file, le croiseur-cuirassé allemand se maintient imperturbablement dans son sillage, en tirant lui aussi de toutes ses pièces restantes sur les croiseurs de bataille anglais qui, tels un boxeur poids lourd opposé à un adversaire poids plume, encaissent sans broncher et répliquent de quelques frappes dévastatrices.
A 16h17, le Scharnhorst, réduit à l’état d’épave, trébuche brusquement et, en une fraction de seconde, ses hélices tournant encore, s’engloutit par l’avant avec tout son équipage, et l’amiral Spee.
Il n’y a aucun survivant.Le Gneisenau tire encore, mais il n’est plus lui aussi qu’un amas de ferrailles en flammes, que son équipage survivant évacue à 18h00, juste avant qu’il ne sombre à son tour.
La destruction des Leipzig et Nürnberg complète le triomphe britannique : à la tombée de la nuit, et à l’exception du Dresden toujours en fuite (1), toute l’escadre de Spee a été envoyée par le fond, en même temps que 1 900 marins allemands, soit 90% des équipages !
(1) repassé dans le Pacifique, et à court de munitions, le Dresden se sabordera près des côtes chiliennes, le 14 mars 1915
1 commentaire:
peut tu revoir la date de sabordage du dresden, s'il te plait.
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