
Le Tirpitz ne devant plus jamais reprendre la mer, ses réserves de mazout ont été réduites au strict minimum (de quoi continuer à alimenter les génératrices) et son équipage à quelque 1 500 officiers et marins... sans illusion sur le sort qui les attend et qui préfigure en fait celui de toute l’Allemagne nazie.
De fait, le 29 octobre, les Britanniques sont de retour, sous la forme de 37 Lancaster des inévitables Squadron 9 et -617, armés des non moins inévitables bombes Tallboy de 5 tonnes.

Pitoyable bilan en vérité surtout rapporté au coût des trente-deux (!) Tallboy larguées en cette occasion, ainsi qu'à la perte d’un Lancaster, contraint à effectuer un atterrissage forcé en Suède.

Mais comme nous l’avons vu lors de l’affaire du PQ-17, les relations entre marins et aviateurs allemands n’ont jamais été très bonnes, et la Luftwaffe de cette fin d’année 1944 n’est de toute manière plus que l’ombre de ce qu’elle était il y a deux ans à peine, en sorte que sa promesse de déployer un Staffel de chasseurs FW-190 à Badurfoss, à 75 kms de Tromsø, ne va pas apporter grand-chose...
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