... la Presse britannique vit naturellement dans cette "promenade dans la Manche" "la plus grande humiliation infligée à la Navy depuis que les Hollandais avaient incendié la flotte à Chatham, en 1667" alors que la Presse allemande, de son côté, s'empressa de présenter comme une "grande victoire" ce qui n'était en fait que l'aveu d'une retraite définitive et sans gloire.
Mais que fallait-il faire à présent des grandes unités survivantes ? Sur le papier, les Panzerschiffe Admiral Scheer et Lützow, les croiseurs lourds Prinz Eugen et Admiral Hipper, les croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau, et le cuirassé Tirpitz - jumeau du défunt Bismarck - sur le papier, ces navires représentaient encore une force non négligeable,... mais aussi une force à présent dénuée de mission.
S'il n'en avait tenu qu'à Hitler, ces "forteresses flottantes" auraient aussitôt été envoyées à la ferraille, leur acier récupéré au profit des tanks et des sous-marins, et leurs équipages réaffectés dans des emplois plus utiles à l'effort de guerre allemand.
Mais pareille décision, outre de poser d'énormes difficultés pratiques et de démoraliser les hommes de la Kriegsmarine, pareille décision aurait offert à la Grande-Bretagne une victoire sur un plateau d'argent, et renvoyé l'Allemagne aux heures les plus noires de 1919, lorsque sa flotte de guerre, alors la 2ème du monde, s'était elle-même sabordée à Scapa Flow.
Comme les dits navires constituaient encore une "menace potentielle" qui, à ce titre, continuait de mobiliser d'importantes forces britanniques, la seule chose à faire était donc... de ne rien faire, c-à-d de maintenir les navires en état, mais loin de la guerre, en attendant que se présente une occasion de leur rendre un rôle plus actif...
Mais que fallait-il faire à présent des grandes unités survivantes ? Sur le papier, les Panzerschiffe Admiral Scheer et Lützow, les croiseurs lourds Prinz Eugen et Admiral Hipper, les croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau, et le cuirassé Tirpitz - jumeau du défunt Bismarck - sur le papier, ces navires représentaient encore une force non négligeable,... mais aussi une force à présent dénuée de mission.
S'il n'en avait tenu qu'à Hitler, ces "forteresses flottantes" auraient aussitôt été envoyées à la ferraille, leur acier récupéré au profit des tanks et des sous-marins, et leurs équipages réaffectés dans des emplois plus utiles à l'effort de guerre allemand.
Mais pareille décision, outre de poser d'énormes difficultés pratiques et de démoraliser les hommes de la Kriegsmarine, pareille décision aurait offert à la Grande-Bretagne une victoire sur un plateau d'argent, et renvoyé l'Allemagne aux heures les plus noires de 1919, lorsque sa flotte de guerre, alors la 2ème du monde, s'était elle-même sabordée à Scapa Flow.
Comme les dits navires constituaient encore une "menace potentielle" qui, à ce titre, continuait de mobiliser d'importantes forces britanniques, la seule chose à faire était donc... de ne rien faire, c-à-d de maintenir les navires en état, mais loin de la guerre, en attendant que se présente une occasion de leur rendre un rôle plus actif...
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