jeudi 5 janvier 2012

3226 - du désastre à la victoire

... en milieu d'après-midi, la situation des Franco-Américains n'en apparaît pas moins désespérée, surtout maintenant qu'ils se retrouvent presque à court de munitions mais toujours encerclés par des Chinois que rien, et surtout pas les pertes dans leurs propres rangs, ne semble décourager.

Il faut dire que jusqu'ici, l'Aviation - la seule arme dont les Chinois sont totalement dépourvus - a brillé par son absence : au milieu du fracas des armes, on entend bien, de temps à autres, les vrombissements des avions, mais ces derniers, gênés depuis le début de la matinée par les nuages bas, sont incapables d'intervenir !

Mais alors que tout espoir semble perdu, les soldats sur le point d'être submergés voient soudain le ciel se dégager et en jaillir d'étranges oiseaux aux ailes de mouette : les "Corsair" du Marine Corps qui, à grands coups de bombes, de roquettes et de mitrailleuses, entreprennent de "traiter" les positions chinoises.

En quelques minutes, l'affaire est réglée et ce qui aurait pu s'avérer un désastre de plus s'est transformé en victoire, et même en "fricassée de Chinois" puisqu'au bilan final, les Franco-Américains déplorent un peu plus de 200 morts, et les Chinois quelque 4 000 tués et blessés.

En fin de journée, la disparition des troupes chinoises, qui se sont totalement éclipsées du champ de bataille, va permettre de parachuter nourriture et munitions à ces hommes épuisés, puis de garantir la venue de renforts par voie terrestre.

Le 3 février, le 23ème R.I. est en mesure de reprendre la route vers Chipyong-ni, quelques kilomètres plus loin, où une nouvelle bataille les attend...

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