... au soir du 14 septembre 1950, il y a déjà six semaines que les États-Unis, et dans une moindre mesure leurs alliés, se battent dans le Périmètre de Pusan.
Pour une nation qui n'a jamais accepté les pertes - du moins les pertes dans ses propres rangs - le bilan humain de ces six semaines, avec près de 5 000 tués et plus de 12 000 blessés, est particulièrement dramatique, encore que très inférieur à celui d'une Corée du Nord où les victimes - estimées à plus de 50 000 - comptent il est vrai pour du beurre.
Régulièrement mitraillés, bombardés,... mais aussi recrutés de force par les deux camps (!), les Sud-Coréens de la zone ont également beaucoup souffert mais qui, à Pyongyang, Tokyo ou Washington, se soucie vraiment de leur sort et de leurs quelque 40 000 morts ?
Pourtant, après six semaines de sauvagerie et de folie meurtrière, les combats, tels une chandelle que l'on souffle, vont s'éteindre presque instantanément.
A plusieurs centaines de kilomètres de là, au Nord-Ouest, sur les bords de la Mer Jaune, un événement capital vient en effet de se produire
MacArthur vient de débarquer à Inchon
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