... pour les Américains, le bombardement de Tokyo fut surtout un exploit bien plus sportif, aux conséquences beaucoup plus psychologiques que matérielles.Mais pour le Japon, il eut également de graves conséquences sur la suite des opérations militaires, non pas à cause des dommages - fort limités - provoqués par le raid lui-même mais bien en raison des actions qu'allait prendre le Haut Commandement nippon pour en empêcher la répétition.
Dans un premier temps, celles-ci s'empressèrent de rappeler en métropole des navires et des unités de chasse alors occupés à conquérir le Pacifique, ce qui soulagea quelque peu la pression sur les troupes alliées qui s'efforçaient désespérément de les contenir.
Mais comme cela ne pouvait suffire à s'assurer la tranquillité, il fallut réviser entièrement une stratégie qui, jusque-là, avait pourtant bien réussi au Soleil levant.Désormais obsédé par la volonté de mettre le Japon, et son Empereur, à l'abri d'une nouvelle attaque américaine, l'amiral Isoroku Yamamoto - celui-là même qui avait conçu et imposé l'attaque contre Pearl Harbour - élabora un plan très - et trop - compliqué.
Un plan qui allait aboutir à une catastrophique dispersion des forces dont il disposait, puis à l'anéantissement de la partie la plus essentielle de celle-ci - sa composante aéronavale - au terme de la Bataille de Midway, six semaines à peine après le Raid de Doolittle sur Tokyo.
Mais ceci est une autre histoire...
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