
... contrairement au 02242 qui vient de se dérouter vers la Sibérie, tous les autres B-25 - soit quinze appareils - poursuivent la mission selon le plan prévu qui, après leur avoir fait traverser le Japon d'Est en Ouest, doit finalement les mener jusqu'en Chine après un nouveau vol de plusieurs heures au-dessus de la Mer de Chine orientale
Ce plan, rappelons-le, prévoit également de faire atterrir les B-25 dans la province du Zhejiang, et sur des terrains sécurisés et balisés par les partisans de Chiang Kaï-Chek,... mais le problème, c'est que le dit plan est totalement inapplicable !
C'est d'abord une question de timing puisque les avions, comme nous l'avons vu, ont décollé avec une dizaine d'heures d'avance sur l'horaire, en sorte que personne au sol, ne s'attend à les voir arriver... et d'autant moins qu'une série de cafouillages, mais aussi le silence radio imposé par Halsey, ont empêché toute communication de ce changement d'horaire.
C'est ensuite une question de météo : parfaite au moment du bombardement, celle-ci ne va cesser de se détériorer par la suite et à mesure que l'on se rapproche du territoire chinois, en sorte qu'au moment où le premier B-25 - celui de Doolittle - aborde les côtes chinoises, après douze heures de vol, les conditions sont devenues infectes, et il fait désormais nuit noire.
Et il y a enfin, et surtout, le problème du carburant : ayant décollé 300 à 400 kms plus loin que prévu, les B-25 ont également allongé leur temps de vol d'une à deux heures, et consommé l'essence qui leur aurait peut-être permis de trouver des terrains sur lesquels se poser en sécurité...
C'est d'abord une question de timing puisque les avions, comme nous l'avons vu, ont décollé avec une dizaine d'heures d'avance sur l'horaire, en sorte que personne au sol, ne s'attend à les voir arriver... et d'autant moins qu'une série de cafouillages, mais aussi le silence radio imposé par Halsey, ont empêché toute communication de ce changement d'horaire.
C'est ensuite une question de météo : parfaite au moment du bombardement, celle-ci ne va cesser de se détériorer par la suite et à mesure que l'on se rapproche du territoire chinois, en sorte qu'au moment où le premier B-25 - celui de Doolittle - aborde les côtes chinoises, après douze heures de vol, les conditions sont devenues infectes, et il fait désormais nuit noire.Et il y a enfin, et surtout, le problème du carburant : ayant décollé 300 à 400 kms plus loin que prévu, les B-25 ont également allongé leur temps de vol d'une à deux heures, et consommé l'essence qui leur aurait peut-être permis de trouver des terrains sur lesquels se poser en sécurité...
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