mardi 13 avril 2010

2595 - ciels de guerre

... depuis la fin de la guerre, les performances industrielles du Troisième Reich, particulièrement dans le domaine aéronautique, n'ont cessé de fasciner les analystes.

Comment un pays bombardé de nuit comme de jour, et transformé en immense champ de ruines par les aviations britanniques et américaines, comment un tel pays avait-t-il pu non seulement accroître sans cesse sa production d'avions de combat, mais également fabriquer et mettre en service des avions aussi radicalement nouveaux et révolutionnaires que, par exemple, le Messerschmitt 262 à réaction, ou le 163 à moteur-fusée ?

A quoi avaient donc servi les milliers de bombardiers et les centaines de milliers de morts (1) puisque, de moins de 10 000 avions en 1941, la production aéronautique du Reich était passée à 16 000 en 1942, 26 000 en 1943, et 40 000 en 1944 !

En septembre 1944, un mois après la Libération de Paris, et alors qu'à l'Est comme à l'Ouest la retraite effrénée de la Wehrmacht laissait à penser que la guerre se terminerait avant la Noël, les usines allemandes avaient même livré plus de 3 800 aéronefs, leur plus haut niveau de toute la guerre (!)

Avant d'aller plus loin, et de nous intéresser à la production aéronautique des uns et des autres, il importe donc de nous pencher au préalable sur les raisons qui peuvent expliquer ce "miracle allemand", si "miracle allemand" il y eut.

Ce qui implique de redéfinir le concept-même du mot "avion"...

(1) le total des victimes allemandes de l'ensemble des bombardements aériens anglo-britanniques se monte à quelque 500 000 personnes, soit environ 1.5% de la population urbaine allemande

1 commentaire:

Frédéric a dit...

Signalons que les moteurs d'avions allemamd construit a la fin de la guerre n'avait plus les qualités du debut et que leur durée de vie n´était plus que de quelques dizaines d'heures.

Ce qui était de toute facon la durée de vie de l'avion lui mème avant de se faire abattre ou de s'ecraser avec a son bord des pilotes sans experience.