
Dans ce pandémonium infernal, les quelques centaines de SS français jouent un rôle particulièrement efficace, détruisant à eux seuls plus d'une cinquantaine de tanks russes dans le secteur de la Chancellerie.

Dans l'après-midi du 29 avril 1945, il se voit même décerner une des dernières Croix de Chevalier à être attribuées tandis que son son supérieur, le chef de bataillon Henri Fenet, est également décoré, pour avoir lui aussi détruit cinq chars russes à coups de Panzerfaust.
Pour fêter l'événement entre damnés de la même cause perdue, un SS suédois de la Nordland, comme surgi de nulle part, apporte trois bouteilles de vin français, récupérées Dieu sait où..

"Tous riaient comme s'ils venaient de gagner la guerre. Ils étaient allés à la chasse aux blindés soviétiques autour de la gare d'Anhalter et affirmaient que l'endroit était maintenant devenu un cimetière de chars" (1)
Dans ce combat que chacun sait sans espoir, certains volontaires étrangers finissent par se réfugier dans les caves des rares brasseries encore debout, s’enivrent une dernière fois, puis se suicident au pistolet ou à la grenade…
(1) Anthony Beevor, La Chute de Berlin, page 392
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