mardi 22 décembre 2009

2480 - le volontaire étranger idéal

... pour l'Allemagne nazie, Léon Degrelle fut probablement ce qui se rapprocha le plus du volontaire étranger "idéal".

Il avait certes ses défauts - mythomanie, vantardise, manque de sérieux,... - qu'Hitler et Himmler ne pouvaient qu'attribuer à son détestable patrimoine racial, bien plus latin que germanique.

Mais, de leur point de vue, : il était surtout un "meneur d'hommes" charismatique, et aussi un "homme d'action" qui, jusqu'à la fin - et même après ! - leur demeura fidèle ainsi qu'au Troisième Reich.

Degrelle était un soldat, un soldat certes "politique", et un soldat assurément engagé "du mauvais côté". Mais ce n'était pas un "criminel de guerre", comme ses détracteurs, au premier rang desquels figuraient ses propres compatriotes, tentèrent de le faire accroire après la guerre, oubliant que Degrelle, tout comme Hitler d'ailleurs, avait d'abord été le fruit de son époque ainsi qu'un représentant démocratiquement élu d'une population à ce point lassée de la Démocratie qu'elle était prête à s'offrir à un dictateur.

Au total, et en ne considérant que les véritables volontaires, les Wallons ne furent guère plus de 5 000 à endosser l'uniforme de la Wehrmacht, puis de la Waffen-SS.

C'est peu dans l'absolu, mais c'est énorme si on rapporte ce chiffre à celui de leurs homologues français qui, au même moment, et dans les mêmes conditions, empruntèrent la même route et se révélèrent par ailleurs bien moins efficaces que les Wallons dans la lutte contre le "Judeo-bolchevisme".

Sans Degrelle pour les inspirer, jamais les volontaires wallons n'auraient été aussi nombreux à défiler sous le drapeau à Croix gammée. Et sans Degrelle pour se battre à leurs côtés, jamais ils ne se seraient attirés le respect des soldats allemands et des volontaires "germaniques".

"Le nez de Cléopâtre eut-il été plus court, toute la face de la Terre aurait changé", déclara Pascal. Mais avec un Degrelle à leurs côtés, peut-être le sort des volontaires français de la LVF eut-il lui aussi été différent...

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