
A partir de juillet 1943, 400 à 500 autres rejoindront également, et là encore comme leurs cousins hollandais, les rangs de la Kriegsmarine, où ils serviront dans les sous-marins et les vedettes lance-torpilles.
Mais c’est naturellement l’engagement dans la SS qui retient le plus l’attention.
Dès l’automne de 1940, les volontaires flamands peuvent rejoindre, à titre individuel, leurs camarades hollandais dans le régiment Westland, qui intégrera bientôt la division SS-Wiking.

Placée sous le contrôle direct de la SS, la Freiwilligen Legion Flandern, appellation allemande de la Vrijwilligerslegioen Vlaanderen, va se charger de réunir tous les Flamands désireux de "casser" du Juif ou du communiste sur le Front de l’Est.
Ayant souffert de lourdes pertes dans la région de Leningrad au cours de l’hiver 1941-1942, la SS-Flandern est rapatriée à l’été. Rééquipée, elle est de retour à l’Est à l’automne, avant de se voir rebaptisée SS-Langemarck au printemps 1943.
Mais malgré pas moins de 23 bureaux de recrutement disséminés dans toute la Belgique, les engagements peinent à satisfaire les besoins et, surtout, à compenser les pertes : d’environ 2 000 hommes en décembre 1943, les effectifs fondent en effet à moins de 400 en mars 1944, après de durs combats près de Zhitomir (Ukraine).
Et lorsque la Langemarck, qui s’est repliée derrière l’Oder, se rend finalement à "l’ennemi bolchevique", le 8 mai 1945, les volontaires flamands ne sont plus qu’une poignée…
(1) Fondée par Fritz Todt dans l’avant-guerre, l’Organisation Todt construisait des fortifications et des ouvrages militaires dans toute l’Europe
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