... l’armée israélienne, et particulièrement sa composante aérienne – l’IDF/AF – constitue probablement le plus étrange exemple de rendement décroissant appliqué non plus à une arme particulière, mais à une armée en général.
Entre le Messerschmitt 109-G (ou plus exactement l’Avia S-199) de 1948 (1), et le F-15 "Eagle" actuel, tous deux utilisés par l’IDF/AF, l’écart de performances et de potentiel est proprement vertigineux. Pourtant, et aussi incroyable cela puisse-t-il paraître, il n’est pas sûr que le second, en plus d’être infiniment plus coûteux, soit réellement plus efficace en 2008 que l'était le premier en 1948 (!)
A la création d’Israël, en 1948, l’Armée de l’Air relève surtout du symbole et n’aligne qu’une poignée de vieux avions époumonés et disparates - du chasseur Messerschmitt 109 au bombardier Boeing B-17 en passant par quelques de Havilland "Mosquito" et autres "Tiger Moth" - qui ne peuvent faire grand-mal à leurs adversaires et sont d’ailleurs bien plus souvent victimes de pannes que de tirs ennemis.
En 1956, lors de la Crise de Suez, le matériel s’est déjà considérablement amélioré mais ce sont encore des chasseurs-bombardiers français et britanniques qui assurent l’essentiel des combats… et la protection aérienne de l’État hébreux contre d’éventuelles attaques égyptiennes.
En 1967, en revanche, lors de la Guerre des Six Jours, l’IDF/AF entre de plain-pied dans la cour des grands, pulvérisant les uns après les autres, en l’air comme au sol, les avions égyptiens, jordaniens, syriens ou irakiens. Son efficacité - et son prestige – est à son apogée, de même d’ailleurs que celle de l’ensemble de l’appareil militaire israélien.
Devenue la force aérienne la plus puissante de la région, l’IDF/AF est quelque peu malmenée en 1973, lors de la Guerre du Kippour, mais finit par rétablir la situation à son avantage, et par détruire bien plus d’avions arabes qu’elle n’en perd elle-même.
Elle se couvre même de gloire en 1981, en détruisant la centrale nucléaire d’Osirak, très loin en territoire irakien.
Mais alors qu’elle se trouve au summum de sa puissance, cette puissance est sur le point de l’entraîner dans l’abîme...
(1) après la 2ème G.M., les Tchécoslovaques d'Avia poursuivirent la fabrication du Messerschmitt 109-G allemand, remplaçant son moteur Daimbler-Benz DB605 par le Junkers Jumo qui équipait à l'origine le bombardier Heinkel 111. Il en résulta un chasseur fort médiocre et très dangereux à piloter
Entre le Messerschmitt 109-G (ou plus exactement l’Avia S-199) de 1948 (1), et le F-15 "Eagle" actuel, tous deux utilisés par l’IDF/AF, l’écart de performances et de potentiel est proprement vertigineux. Pourtant, et aussi incroyable cela puisse-t-il paraître, il n’est pas sûr que le second, en plus d’être infiniment plus coûteux, soit réellement plus efficace en 2008 que l'était le premier en 1948 (!)
A la création d’Israël, en 1948, l’Armée de l’Air relève surtout du symbole et n’aligne qu’une poignée de vieux avions époumonés et disparates - du chasseur Messerschmitt 109 au bombardier Boeing B-17 en passant par quelques de Havilland "Mosquito" et autres "Tiger Moth" - qui ne peuvent faire grand-mal à leurs adversaires et sont d’ailleurs bien plus souvent victimes de pannes que de tirs ennemis.
En 1956, lors de la Crise de Suez, le matériel s’est déjà considérablement amélioré mais ce sont encore des chasseurs-bombardiers français et britanniques qui assurent l’essentiel des combats… et la protection aérienne de l’État hébreux contre d’éventuelles attaques égyptiennes.
En 1967, en revanche, lors de la Guerre des Six Jours, l’IDF/AF entre de plain-pied dans la cour des grands, pulvérisant les uns après les autres, en l’air comme au sol, les avions égyptiens, jordaniens, syriens ou irakiens. Son efficacité - et son prestige – est à son apogée, de même d’ailleurs que celle de l’ensemble de l’appareil militaire israélien.
Devenue la force aérienne la plus puissante de la région, l’IDF/AF est quelque peu malmenée en 1973, lors de la Guerre du Kippour, mais finit par rétablir la situation à son avantage, et par détruire bien plus d’avions arabes qu’elle n’en perd elle-même.
Elle se couvre même de gloire en 1981, en détruisant la centrale nucléaire d’Osirak, très loin en territoire irakien.
Mais alors qu’elle se trouve au summum de sa puissance, cette puissance est sur le point de l’entraîner dans l’abîme...
(1) après la 2ème G.M., les Tchécoslovaques d'Avia poursuivirent la fabrication du Messerschmitt 109-G allemand, remplaçant son moteur Daimbler-Benz DB605 par le Junkers Jumo qui équipait à l'origine le bombardier Heinkel 111. Il en résulta un chasseur fort médiocre et très dangereux à piloter
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