... voyant leurs villes disparaître dans les flammes les unes après les autres, Allemands et Japonais rêvent naturellement de représailles sanglantes.
Mais n’ayant pas voulu – ou pu – investir dans les quadrimoteurs stratégiques durant les années de Paix, comment pourraient-ils à présent, en pleine guerre, et sous les bombes, se doter d’une flotte de semblables appareils ?
Comment surtout parviendraient-ils à en fabriquer autant que les Anglo-américains dont les usines, quant à elles à l'abri de tout bombardement, tournent à plein régime et sortent plusieurs centaines de quadrimoteurs chaque mois, sans même parler de milliers d’avions plus petits ?
Et quand bien même Berlin et Tokyo trouveraient-ils la solution miracle qui permettrait de multiplier les gros bombardiers à l'infini qu’ils ne parviendraient pas à les faire voler, faute de pilotes qualifiés et d’essence en suffisance.
Comme il importe malgré tout de flatter l’orgueil des dirigeants, et de rassurer les populations en les laissant dans l’illusion de la toute-puissance nationale, on se fait néanmoins un devoir de construire, de peine et de misère, une poignée de prototypes "de salon" justes bons à poser devant les photographes de la Propagande.
Avant la Capitulation, le Japon parviendra ainsi à fabriquer quatre misérables exemplaires du Nakajima G8N "Reizen". Les Allemands feront à peine mieux : Messerschmitt livrant trois exemplaires du Me 264... presque aussitôt détruits par les bombardements alliés, et Junkers trente-et-un quadrimoteurs "transatlantiques" Ju-290… dont aucun n’atteindra jamais New-York.
Encore cette poignée d'appareils inutiles peut-elle sembler réaliste en regard des délires dans lesquels des centaines d'ingénieurs et de techniciens allemands et japonais vont demeurer plongés jusqu'à la fin de la guerre. Les premiers planchant sur de fabuleuses ailes volantes (Horten Ho XIIII, Arado E-555) destinées à bombarder New-York depuis Berlin, les seconds sur d'énormes bombardiers hexamoteurs (Nakajima G10N "Fugaku") conçus pour détruire San-Francisco en décollant depuis Tokyo...
Aucune de ces chimères ne décollera jamais de la planche à dessins alors que, dans le même temps, les usines britanniques construiront seize mille quadrimoteurs, et les usines américaines… le double (dont trois mille "superforteresses" Boeing B29), qui transformeront l'Allemagne et le Japon en montagnes de cendres et de gravats...
Mais n’ayant pas voulu – ou pu – investir dans les quadrimoteurs stratégiques durant les années de Paix, comment pourraient-ils à présent, en pleine guerre, et sous les bombes, se doter d’une flotte de semblables appareils ?
Comment surtout parviendraient-ils à en fabriquer autant que les Anglo-américains dont les usines, quant à elles à l'abri de tout bombardement, tournent à plein régime et sortent plusieurs centaines de quadrimoteurs chaque mois, sans même parler de milliers d’avions plus petits ?
Et quand bien même Berlin et Tokyo trouveraient-ils la solution miracle qui permettrait de multiplier les gros bombardiers à l'infini qu’ils ne parviendraient pas à les faire voler, faute de pilotes qualifiés et d’essence en suffisance.
Comme il importe malgré tout de flatter l’orgueil des dirigeants, et de rassurer les populations en les laissant dans l’illusion de la toute-puissance nationale, on se fait néanmoins un devoir de construire, de peine et de misère, une poignée de prototypes "de salon" justes bons à poser devant les photographes de la Propagande.
Avant la Capitulation, le Japon parviendra ainsi à fabriquer quatre misérables exemplaires du Nakajima G8N "Reizen". Les Allemands feront à peine mieux : Messerschmitt livrant trois exemplaires du Me 264... presque aussitôt détruits par les bombardements alliés, et Junkers trente-et-un quadrimoteurs "transatlantiques" Ju-290… dont aucun n’atteindra jamais New-York.
Encore cette poignée d'appareils inutiles peut-elle sembler réaliste en regard des délires dans lesquels des centaines d'ingénieurs et de techniciens allemands et japonais vont demeurer plongés jusqu'à la fin de la guerre. Les premiers planchant sur de fabuleuses ailes volantes (Horten Ho XIIII, Arado E-555) destinées à bombarder New-York depuis Berlin, les seconds sur d'énormes bombardiers hexamoteurs (Nakajima G10N "Fugaku") conçus pour détruire San-Francisco en décollant depuis Tokyo...
Aucune de ces chimères ne décollera jamais de la planche à dessins alors que, dans le même temps, les usines britanniques construiront seize mille quadrimoteurs, et les usines américaines… le double (dont trois mille "superforteresses" Boeing B29), qui transformeront l'Allemagne et le Japon en montagnes de cendres et de gravats...
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