
... ayant à composer avec les énormes distances de leur territoire, les Américains ont très vite compris l'intérêt de disposer de gros bombardiers stratégiques quadrimoteurs, soit de ces "croiseurs aériens" tant vantés par l'Italien Giulio Douhet et capables - du moins en théorie - de remplacer avantageusement divisions blindées et flottes de cuirassés, et de remporter dans les airs des guerres qu'on n'aura plus besoin de mener sur terre ou sur mer.
Mais à l'inverse de leurs cousins anglais, les ingénieurs américains ont quant à eux, et dès le départ, privilégié le concept de la "forteresse volante", soit de l'avion à ce point truffé de mitrailleuses frontales, caudales, dorsales ou ventrales qu'il sera - du moins en principe - capable d'opérer de jour comme de nuit, et de se défendre seul contre les chasseurs ennemis.
A poids et encombrement égaux, ce parti-pris pour la protection a naturellement pour effet de réduire la charge utile : le Lancaster britannique peut déverser 3 800 kilos de bombes sur Berlin, contre 1 600 kilos seulement pour son cousin B17 américain.
En revanche, avec leurs huit mitrailleuses de 7.7mm, les sept membres d'équipage d'un Lancaster n'ont aucune chance face aux chasseurs allemands, qui se méfient bien davantage des treize mitrailleuses de 12.7mm, servies par les onze occupants d'un B17.

A poids et encombrement égaux, ce parti-pris pour la protection a naturellement pour effet de réduire la charge utile : le Lancaster britannique peut déverser 3 800 kilos de bombes sur Berlin, contre 1 600 kilos seulement pour son cousin B17 américain.
En revanche, avec leurs huit mitrailleuses de 7.7mm, les sept membres d'équipage d'un Lancaster n'ont aucune chance face aux chasseurs allemands, qui se méfient bien davantage des treize mitrailleuses de 12.7mm, servies par les onze occupants d'un B17.

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