... au début de la guerre, les bombardiers moyens bimoteurs, et leurs bombes de 50 à 250 kilos, semblent largement suffisants pour atteindre les objectifs tactiques et même stratégiques recherchés.
Les "bombardements de terreur", opérés par ces appareils sur Varsovie en septembre 1939 et Rotterdam en mai 1940, incitent en effet les gouvernements polonais et néerlandais à jeter prématurément l'éponge, et ce afin d'épargner des souffrances aux populations civiles qui, pour la première fois, ont ainsi l'occasion de "goûter" en direct une guerre qui ne se limite plus aux traditionnels mouvements d'avance ou de recul d'un Front lointain.
Contre l'Angleterre, dés l'été 1940, l'affaire prend cependant une autre tournure. Face à des adversaires résolus à se défendre, et disposant des moyens de le faire, les bombardiers bimoteurs de la Luftwaffe, qui avaient jusque-là fait merveille, sont beaucoup trop vulnérables et ne disposent de toute manière pas d'une capacité d'emport suffisante.
Les Anglais, il est vrai, sont confrontés aux mêmes problèmes à chaque fois qu'ils veulent s'en prendre aux villes et industries allemandes avec leurs modestes bimoteurs Blenheim ou Hampden.
Dans chaque camp, la seule solution pour limiter les pertes est de n'opérer que de nuit ce qui, faute d'instruments de visée précis et, a fortiori, de GPS (!) contraint, comme lors de la Première Guerre, à ne s'en prendre qu'à des objectifs suffisamment étendus, autrement dit des villes.
Mais quitte à bombarder un peu n'importe où, les Britanniques ont au moins un considérable avantage sur les Allemands : longuement étudiés dans l'entre-deux-guerres, leurs gros quadrimoteurs stratégiques sont à présent prêts à entrer en service... et à incinérer les villes allemandes les unes après les autres...
Les "bombardements de terreur", opérés par ces appareils sur Varsovie en septembre 1939 et Rotterdam en mai 1940, incitent en effet les gouvernements polonais et néerlandais à jeter prématurément l'éponge, et ce afin d'épargner des souffrances aux populations civiles qui, pour la première fois, ont ainsi l'occasion de "goûter" en direct une guerre qui ne se limite plus aux traditionnels mouvements d'avance ou de recul d'un Front lointain.
Contre l'Angleterre, dés l'été 1940, l'affaire prend cependant une autre tournure. Face à des adversaires résolus à se défendre, et disposant des moyens de le faire, les bombardiers bimoteurs de la Luftwaffe, qui avaient jusque-là fait merveille, sont beaucoup trop vulnérables et ne disposent de toute manière pas d'une capacité d'emport suffisante.
Les Anglais, il est vrai, sont confrontés aux mêmes problèmes à chaque fois qu'ils veulent s'en prendre aux villes et industries allemandes avec leurs modestes bimoteurs Blenheim ou Hampden.
Dans chaque camp, la seule solution pour limiter les pertes est de n'opérer que de nuit ce qui, faute d'instruments de visée précis et, a fortiori, de GPS (!) contraint, comme lors de la Première Guerre, à ne s'en prendre qu'à des objectifs suffisamment étendus, autrement dit des villes.
Mais quitte à bombarder un peu n'importe où, les Britanniques ont au moins un considérable avantage sur les Allemands : longuement étudiés dans l'entre-deux-guerres, leurs gros quadrimoteurs stratégiques sont à présent prêts à entrer en service... et à incinérer les villes allemandes les unes après les autres...
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