
Cette situation - qui n'avait jamais existé à l'Est - se dégrada hélas à mesure que la situation des armées allemandes se fit plus désespérée.

C'était également, mais pas exclusivement, le cas des unités de la Waffen-SS qui, composées de combattants généralement plus jeunes et idéologiquement plus motivés que la moyenne, manquaient en revanche d'expérience, de traditions militaires, et surtout de chefs expérimentés, ce qui les incitait, pour compenser, à recourir à une violence extrême : (...) un commandant de bataillon de la 17ème Division SS recommanda de ne pas faire de prisonniers afro-américains; des médecins militaires américains furent tués "parce que l'un avait l'air tellement juif et l'autre était moche aussi" (1)

Comme il fallait s'y attendre, ces exactions, lorsqu'elles parvenaient aux oreilles des soldats alliés, les incitaient en retour à ne pas s'encombrer de scrupules exagérés.
Ils allaient bientôt le démontrer à Falaise...
(1) ibid, page 288
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