... Même s'il a préalablement dû la réduire en un gigantesque amas de ruines et de gravats, Montgomery a en enfin réussi à s'emparer de Caen, devant laquelle il piétinait depuis près de 6 semaines.
De plus en plus décrié, y compris dans son propre camp, pour la lenteur de ses opérations en Normandie, "Monty" estime qu'une percée vers le Sud-Est est à présent possible.
De plus en plus décrié, y compris dans son propre camp, pour la lenteur de ses opérations en Normandie, "Monty" estime qu'une percée vers le Sud-Est est à présent possible.
Entre Caen et Vimont, Britanniques et Canadiens peuvent en effet compter sur un terrain dégagé, qui se prête infiniment mieux à une charge de blindés que celui, truffé de haies inextricables, sur lequel les Américains sont contraints d'évoluer.
Le premier objectif de cette "Opération Goodwood" - qui se veut une nouvelle fois décisive - est de se débarrasser des unités de Panzers qui se sont retranchées près des aciéries de Colombelles, dont les hautes cheminées constituent autant de formidables postes d'observation.
A l'aube du 18 juillet, un millier d'appareils du Bomber Command vont se relayer pendant trois heures pour noyer le site - mais aussi ses environs - sous un déluge de bombes.
Dans ce véritable enfer de feu et d'explosions, les tankistes allemands sont pour la première fois confrontés à un ennemi contre lequel il n'existe aucune parade : le tapis de bombes de gros calibre qui, même lorsqu'elles éclatent à plusieurs mètres d'un char, dégagent un souffle tel qu'il retourne comme une crèpe un Tiger de 55 tonnes (!)
En état de choc nerveux, rendus sourds pendant des heures, les survivants n'opposent qu'une faible résistance aux chars et à l'infanterie anglo-canadienne. Le 19, les quartiers de Caen situés sur la rive sud de l'Orne sont investis. Le lendemain, la ville est entièrement libérée.
Mais en dehors de Caen, les choses ne se passent hélas pas du tout comme prévu...
Le premier objectif de cette "Opération Goodwood" - qui se veut une nouvelle fois décisive - est de se débarrasser des unités de Panzers qui se sont retranchées près des aciéries de Colombelles, dont les hautes cheminées constituent autant de formidables postes d'observation.
A l'aube du 18 juillet, un millier d'appareils du Bomber Command vont se relayer pendant trois heures pour noyer le site - mais aussi ses environs - sous un déluge de bombes.
Dans ce véritable enfer de feu et d'explosions, les tankistes allemands sont pour la première fois confrontés à un ennemi contre lequel il n'existe aucune parade : le tapis de bombes de gros calibre qui, même lorsqu'elles éclatent à plusieurs mètres d'un char, dégagent un souffle tel qu'il retourne comme une crèpe un Tiger de 55 tonnes (!)
En état de choc nerveux, rendus sourds pendant des heures, les survivants n'opposent qu'une faible résistance aux chars et à l'infanterie anglo-canadienne. Le 19, les quartiers de Caen situés sur la rive sud de l'Orne sont investis. Le lendemain, la ville est entièrement libérée.
Mais en dehors de Caen, les choses ne se passent hélas pas du tout comme prévu...
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