... en février 1943, dans la logique de la "guerre totale" proclamée par Goebbels suite à la défaite de Stalingrad, Heinrich Himmler avait décidé d'enrôler les Jeunesses hitlériennes dans sa Waffen-SS.
Plus de 16 000 adolescents de 17 ans avaient donc été appelés à servir dans la nouvelle 12ème Panzer SS "Hitlerjungend", dont le personnel d'encadrement provenait majoritairement de la SS-Leibstandarte (1)
Pour ces jeunes-gens, arrivés près de Caen au soir du 6 juin, le baptême du feu se produit dès le lendemain du Jour J, lorsqu'ils se retrouvent confrontés à un régiment de Highlanders canadiens qui cherchent à s'emparer de l'aérodrome de Carpiquet.
Contre toute attente, ces adolescents sans expérience, mais fanatisés, se battent avec acharnement, multiplient les contre-attaques, et tiennent leurs positions sans se soucier des pertes dans leurs rangs ni, a fortiori, des prisonniers canadiens, qu'ils n'hésitent d'ailleurs pas à fusiller séance tenante.
Comme l'écrira un survivant canadien "la plupart de ceux que nous avons faits prisonniers étaient très jeunes. Leurs officiers et sous-officiers étaient des soldats expérimentés, dont beaucoup s'étaient déjà battus en Russie. Les jeunes gars n'avaient aucune expérience du combat; c'était leur première bataille (...) Mais c'étaient des combattants. Beaucoup se battirent jusqu'à la dernière minute, ils ne voulaient pas renoncer" (2)
De fait, lorsque la Hitlerjugend se repliera, début juillet, elle aura perdu les deux-tiers de leurs effectifs. Fin septembre, elle ne comptera même plus que 2 000 valides, sur un effectif initial de plus 16 000 hommes (!)
(1) d'où la présence de la clé de la Leibstandarte dans l'insigne runique de la Hittlerjungend.
(2) Guido Knop, La SS, pages 276-277
Plus de 16 000 adolescents de 17 ans avaient donc été appelés à servir dans la nouvelle 12ème Panzer SS "Hitlerjungend", dont le personnel d'encadrement provenait majoritairement de la SS-Leibstandarte (1)
Pour ces jeunes-gens, arrivés près de Caen au soir du 6 juin, le baptême du feu se produit dès le lendemain du Jour J, lorsqu'ils se retrouvent confrontés à un régiment de Highlanders canadiens qui cherchent à s'emparer de l'aérodrome de Carpiquet.
Contre toute attente, ces adolescents sans expérience, mais fanatisés, se battent avec acharnement, multiplient les contre-attaques, et tiennent leurs positions sans se soucier des pertes dans leurs rangs ni, a fortiori, des prisonniers canadiens, qu'ils n'hésitent d'ailleurs pas à fusiller séance tenante.
Comme l'écrira un survivant canadien "la plupart de ceux que nous avons faits prisonniers étaient très jeunes. Leurs officiers et sous-officiers étaient des soldats expérimentés, dont beaucoup s'étaient déjà battus en Russie. Les jeunes gars n'avaient aucune expérience du combat; c'était leur première bataille (...) Mais c'étaient des combattants. Beaucoup se battirent jusqu'à la dernière minute, ils ne voulaient pas renoncer" (2)
De fait, lorsque la Hitlerjugend se repliera, début juillet, elle aura perdu les deux-tiers de leurs effectifs. Fin septembre, elle ne comptera même plus que 2 000 valides, sur un effectif initial de plus 16 000 hommes (!)
(1) d'où la présence de la clé de la Leibstandarte dans l'insigne runique de la Hittlerjungend.
(2) Guido Knop, La SS, pages 276-277
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