... le 6 juin 1944, avec un peu plus de 500 appareils pour affronter... près de 12 000 avions alliés, la Luftflotte 3 ne peut espérer obtenir de meilleurs résultats que les sous-marins ou les navires de surface de la Kriegsmarine.
A un contre vingt, ses pilotes vont néanmoins tenter l'impossible, à l'image de Josef "Pips" Priller, Kommodore de la Jagdgeschwader 26 (JG 26) "Schlageter".
A un contre vingt, ses pilotes vont néanmoins tenter l'impossible, à l'image de Josef "Pips" Priller, Kommodore de la Jagdgeschwader 26 (JG 26) "Schlageter".
Au matin du 6 juin, Priller reçoit l'ordre de mettre son escadre en alerte et de mener une reconnaissance offensive sur le littoral normand. Mais sur son terrain de Lille, Priller ne dispose que de deux malheureux Focke-Wulf 190, le sien et celui de son ailier : 48 heures auparavant, ses trois escadrilles ont en effet été expédiées sur d'autres terrains, à Reims, Biarritz et Metz.
C'est donc en compagnie de son seul ailier, et sans espoir d'en revenir vivant, que Priller décolle vers 08h30, à destination du Havre, dans un ciel qui grouille littéralement d'avions alliés. Mais comme il y a un dieu pour les pilotes solitaires et les causes désespérées, les deux hommes, qui volent en rase-mottes, et à près de 600 kms/h, parviennent à échapper à la vigilance des uns et des autres et finissent même par se retrouver au dessus de Sword Beach, où les Britanniques sont occupés à débarquer.
En quelques secondes, les casiers à munitions des deux FW-190 sont vides, mais n'ont pas causé grand tort aux fantassins britanniques, lesquels se sont aussitôt jetés au sol. Il est à présent temps de dégager, et toujours à plein gaz, de s'enfuir à tire-d'aile vers Creil, où les deux hommes atterrissent peu après,... sans la moindre égratignure.
Dans les heures qui suivent, d'autres appareils de la Luftwaffe passent également à l'attaque, mais toujours au compte-gouttes, et toujours en ordre dispersé, donc avec une efficacité dérisoire. A la nuit, une quarantaine de bombardiers Junkers 88, escortés de quelques bimoteurs Messerschmitt 110, bombardent Omaha Beach... et se font massacrer par la DCA et la chasse de nuit alliée, qui en envoient une dizaine au tapis.
Pour les aviateurs allemands, le seul espoir réside à présent dans l'arrivée de renforts venus d'Italie, de Scandinavie ou du Front de l'Est. Mais si les avions peuvent voler quasiment en ligne droite vers la Normandie, leurs mécaniciens et armuriers, eux, vont devoir voyager par la route, au prix de détours aussi nombreux que compliqués...
En quelques secondes, les casiers à munitions des deux FW-190 sont vides, mais n'ont pas causé grand tort aux fantassins britanniques, lesquels se sont aussitôt jetés au sol. Il est à présent temps de dégager, et toujours à plein gaz, de s'enfuir à tire-d'aile vers Creil, où les deux hommes atterrissent peu après,... sans la moindre égratignure.
Dans les heures qui suivent, d'autres appareils de la Luftwaffe passent également à l'attaque, mais toujours au compte-gouttes, et toujours en ordre dispersé, donc avec une efficacité dérisoire. A la nuit, une quarantaine de bombardiers Junkers 88, escortés de quelques bimoteurs Messerschmitt 110, bombardent Omaha Beach... et se font massacrer par la DCA et la chasse de nuit alliée, qui en envoient une dizaine au tapis.
Pour les aviateurs allemands, le seul espoir réside à présent dans l'arrivée de renforts venus d'Italie, de Scandinavie ou du Front de l'Est. Mais si les avions peuvent voler quasiment en ligne droite vers la Normandie, leurs mécaniciens et armuriers, eux, vont devoir voyager par la route, au prix de détours aussi nombreux que compliqués...
2 commentaires:
Deux fois néanmoins dans le deuxième paragraphe.
Merci !
Publier un commentaire