... pour débarquer en France, les Alliés auraient nécessairement besoin de centaines, et même de milliers, de navires de toutes tailles.
Mais en 1944, la Kriegsmarine, qui faisait déjà pâle figure en 1940, n'alignait plus guère qu'une demi-douzaine de destroyers et quelques dizaines de dragueurs de mines ou de vedettes lance-torpilles,... qui avaient toutes les chances d'être pulvérisés par l'Aviation et les navires de combat alliés bien avant d'arriver à portée de tir.
Les sous-marins représentaient en revanche un meilleur atout, qui avait d'ailleurs prouvé sa valeur lors de la Bataille de l'Atlantique, coulant 20 millions de tonnes de navires alliés (!) mais y laissant également plusieurs centaines des leurs (1).
De très loin les plus nombreux dans l'inventaire, les sous-marins de type VII étaient restés quasiment inchangés depuis leurs débuts, en 1934. Déplaçant environ 800 tonnes, ils donnaient un maximum de 18 noeuds (33 kms/h) en surface, au diesel, et de 8 noeuds (15 kms/h) en plongée, sur batteries,... mais durant quelques minutes seulement.
A partir de 1943, un certain nombre d'entre eux avaient commencé à être équipés d'un schnorchel, long tube escamotable qui, un peu à l'image du tuba des plongeurs en apnée, permettait au sous-marin de naviguer en plongée sur ses moteurs diesel (donc durant plusieurs semaines), à une vitesse d'environ 6 noeuds (11 kms/h)
Au printemps 1944, une cinquantaine de type VII étaient stationnés sur le littoral atlantique, de Bordeaux de Brest, mais une dizaine seulement étaient équipés du schnorchel. Lorsque le débarquement se produirait, il faudrait donc constituer deux groupes : l'un comprenant les versions "classiques" (qui devraient se diriger à pleine vitesse, mais en surface, vers les plages), et l'autre composé des versions "avec schnorchel" (qui pourraient naviguer en plongée, mais à vitesse réduite)
(1) de 1939 à 1945, la Kriegsmarine perdit 780 U-boot sur 1 135, soit 65 % de sa flotte sous-marine.
Mais en 1944, la Kriegsmarine, qui faisait déjà pâle figure en 1940, n'alignait plus guère qu'une demi-douzaine de destroyers et quelques dizaines de dragueurs de mines ou de vedettes lance-torpilles,... qui avaient toutes les chances d'être pulvérisés par l'Aviation et les navires de combat alliés bien avant d'arriver à portée de tir.
Les sous-marins représentaient en revanche un meilleur atout, qui avait d'ailleurs prouvé sa valeur lors de la Bataille de l'Atlantique, coulant 20 millions de tonnes de navires alliés (!) mais y laissant également plusieurs centaines des leurs (1).
De très loin les plus nombreux dans l'inventaire, les sous-marins de type VII étaient restés quasiment inchangés depuis leurs débuts, en 1934. Déplaçant environ 800 tonnes, ils donnaient un maximum de 18 noeuds (33 kms/h) en surface, au diesel, et de 8 noeuds (15 kms/h) en plongée, sur batteries,... mais durant quelques minutes seulement.
A partir de 1943, un certain nombre d'entre eux avaient commencé à être équipés d'un schnorchel, long tube escamotable qui, un peu à l'image du tuba des plongeurs en apnée, permettait au sous-marin de naviguer en plongée sur ses moteurs diesel (donc durant plusieurs semaines), à une vitesse d'environ 6 noeuds (11 kms/h)
Au printemps 1944, une cinquantaine de type VII étaient stationnés sur le littoral atlantique, de Bordeaux de Brest, mais une dizaine seulement étaient équipés du schnorchel. Lorsque le débarquement se produirait, il faudrait donc constituer deux groupes : l'un comprenant les versions "classiques" (qui devraient se diriger à pleine vitesse, mais en surface, vers les plages), et l'autre composé des versions "avec schnorchel" (qui pourraient naviguer en plongée, mais à vitesse réduite)
(1) de 1939 à 1945, la Kriegsmarine perdit 780 U-boot sur 1 135, soit 65 % de sa flotte sous-marine.
1 commentaire:
En cette année 1944, la Kriegsmarine est en effet en pleine crise. Ces grosses unités de surface sont soit détruites (Bismarck)endommagées (Tirpitz)ou à quai faute de carburant en quantité pour partir en mission. Hitler ne croit plus en l'avenir des gros navires de surface.Toute l'énergie de la Kriegsmarine et de l'OT est centré sur le programme des sous-marins type XXI et XXIII.
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