
... avec la mort de Mussolini, le 28 avril 1945, s'acheva une tragique aventure, débutée 23 ans plus tôt, lorsque le Roi d'Italie Victor-Emmanuel III, s'était résigné à nommer Mussolini chef du gouvernement italien, suite au succès remporté par ce dernier lors de la "marche sur Rome".
A l'instar de Hitler, Mussolini allait porter une lourde part de responsabilités dans les événements qui allaient suivre et finalement déboucher sur une nouvelle guerre mondiale, puis sur la ruine de son pays.
On pourra toujours dire que le fascisme italien demeura toujours fort éloigné du racisme et de l'impitoyable brutalité du fascisme allemand, que Mussolini n'était certes pas Hitler, ou encore que ce furent les actions du premier, bien plus que la volonté du second, qui poussèrent l'Italie dans les bras de l'Allemagne, et le gouvernement italien dans l'ombre et les traces du gouvernement allemand.
Mais comme avec Hitler, l'erreur serait cependant de croire que les dits événements ont pu se dérouler sans l'assentiment de la majorité de la population, qui acclamait frénétiquement son Duce bien-aimé lorsque ce dernier étendait les frontières de l'Italie en authentique conquérant romain, et se prenait, tout comme elle, à rêver aux lendemains de fortune que ne manqueraient de produire les millions d'esclaves des pays vaincus.
Ce n'est en vérité que lorsque ce rêve pris fin, lorsque les revers commencèrent à se multiplier, et les bombes à pleuvoir sur le territoire national, que la population italienne, tout comme la population allemande, entama sa cure de désintoxication idéologique, au point de finir par haïr l'homme qu'elle avait volontairement porté au Pouvoir quelques années auparavant...
O Tempora O Mores...
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