
Tout aussi couronnée de succès - la jonction entre les troupes venant du du Nord et celles venant du Sud fut réalisée dès le 22 novembre - cette seconde attaque n'en provoqua pas moins un certain embarras au sein de l'État-major soviétique, dont l'intendance, déjà traditionnellement sous-dimensionnée, ne parvenait plus à suivre l'avance des troupes.
Ainsi, au troisième jour, la 157ème Division de fusiliers n'avaient déjà plus ni viande ni pain pour nourrir ses soldats.
Réalisme soviétique oblige, une solution d'une brutale simplicité fut rapidement trouvée :
"Devant ce problème, tous les véhicules de la 64ème Armée, y compris ceux qui servaient d'ambulances, furent réquisitionnés pour ravitailler les troupes participant à l'offensive. Les blessés étaient tout simplement abandonnés dans la neige" (1)
(1) Beevor, page 338
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