
Fort semblables dans leur principe et dans leur forme aux banderoles publicitaires que l'on aperçoit encore aujourd'hui dans le ciel, les cibles en question étaient remorquées à bonne distance par des avions dont les pilotes avaient en vérité bien du mérite à évoluer devant des myriades de jeunes pilotes déchaînés, aux doigts constamment crispés sur la détente de leurs armes.
Dans tous les pays du monde, l'avion-remorqueur n'était rien d'autre qu'un vieil appareil démodé - généralement un chasseur - qui se voyait ainsi octroyer un ultime sursis avant son envoi à la ferraille.
Bien qu'économique, cette formule n'en présentait pas moins de sérieux inconvénients, à commencer par la réussite toute relative de l'adaptation du câble de remorque, et de son mécanisme d'entraînement, à un avion qui n'avait jamais été conçu pour cela.
Conscients de la chose, les Britanniques réclamèrent bientôt un avion véritablement spécialisé dans ce domaine, dont le prototype - le Miles M25 "Martinet" - effectua son premier vol en avril 1942.
Bien que considérablement plus coûteux que ses prédécesseurs, le biplace "Martinet" s'avéra bien plus efficace qu'eux dans ce rôle ingrat mais ô combien nécessaire, en sorte que plus de 1 700 d'entre eux quittèrent les chaînes de montage entre 1942 et 1945...
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