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| Prisonniers de guerre, après leur libération |
Mais les marins comprirent rapidement que le problème n'était pas de convaincre un rescapé de parler de ses expériences personnelles, mais bien de l'en empêcher.
Après des années d'humiliations, de mauvais traitements, de quasi-famine, de travail forcé et de maladie, les dits passagers mouraient d'envie de se confier.
L'atmosphère claustrophobe et repliée sur soi des camps, les châtiments cruels, le souvenir d'amis morts de maladie ou exécutés… tout cela avait contribué à les rendre introspectifs
Mais une fois les grilles ouvertes, les souvenirs avaient afflué et les hommes racontaient la même histoire encore et encore, à qui voulait bien les écouter, ou faire semblant de les écouter" (1)
A la fin du mois de septembre, la quasi-totalité des prisonniers de guerre alliés présents au Japon, soit plus de 24 000 hommes, auront toutefois été évacués autant par les navires de la 3ème Flotte que par ceux de la British Pacific Fleet dont les équipages, pourtant, sont encore loin de pouvoir rentrer au pays.
Car parallèlement à la recherche et au rapatriement des prisonniers de guerre, une autre mission, au moins aussi importante, s’est immédiatement imposée aux autorités britanniques…
… la reconquête des colonies perdues
(1) ibid, page 463

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