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| La délégation nippone, menée par le ministre Shigemitsu et le général Umezu |
En Grand Seigneur, ou peut-être pour se faire pardonner de prendre toute la place, MacArthur a néanmoins pris soin d’offrir cadeaux et places d’honneur à ceux qui furent ses camarades de combat mais surtout ses rivaux,... à commencer bien sûr par l'amiral Nimitz qui, en plus de se retrouver cosignataire de l’Acte officiel de la Capitulation, aura ainsi au moins eu la satisfaction de voir la cérémonie organisée non point à Terre mais sur un bâtiment de la Navy.
On a les victoire qu’on peut...
Mais en plus de Nimitz, le Grand Homme a également pris soin d’inclure un représentant de chacun des pays alliés impliqué dans le conflit, ce qui peut se comprendre dans le cas des Britanniques, des Australiens, des Néo-Zélandais, des Chinois ou des Hollandais, mais surprend davantage dans le cas des Canadiens, des Français et, plus encore, des Soviétiques qui, rappelons-le, ne sont entrés en guerre qu’au lendemain d’Hiroshima, et dans le seul but de se tailler à bon compte une plantureuse part de gâteau.
Pour signer les documents, les délégués disposent de six stylos, bien évidemment choisis par MacArthur lui-même, et tous noirs à l’exception d’un seul,… que sa femme recevra en cadeau après la cérémonie.
Il n'y a pas de petits profits...
Un des cinq stylos noirs sera remis – délicate attention - à Jonathan Wainwright – le vaincu américain de Corregidor – et un autre à Arthur Percival – le vaincu britannique de Singapour, tous deux récemment libérés de captivité
Bien que leur présence soit évidemment obligatoire (!), les délégués japonais, menés par le Ministre des Affaires étrangères Mamoru Shigemitsu et le Chef d'État-major de l'Armée Yoshijiro Umezu, ne constituent en définitive que de simples éléments décoratifs, que les marins du Missouri, agglutinés sur toutes les passerelles, photographient d’ailleurs sous toutes les coutures, s’esclaffant parfois de les découvrir si petits ou alors si guindés, en redingote et haut-de-forme…
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