mardi 25 novembre 2025

9100 - "au cas où"...

Truman, ou comment maintenir le cap défini depuis des années par Roosevelt...

… autre signe de bonne volonté, les Américains, à la demande expresse des Britanniques, renoncent également à leur exigence de voir l’Empereur signer en personne l’Acte officiel de Capitulation,... épargnant ainsi une considérable humiliation à Sa Divine Majesté.

Enfin, et peut-être plus significativement, Truman lui-même donne l’ordre formel de ne plus utiliser de nouvelles bombes atomiques sur le Japon sans son autorisation expresse, alors que, rappelons-nous, l’USAAF était autorisée, depuis le 25 juillet, à lancer tout ce qu’elle voulait au moment où elle le voulait sur le territoire nippon,… sous la seule réserve de la disponibilité des bombes elles-mêmes !

Il faut dire qu’aux USA comme partout ailleurs, l’enthousiasme pour le soufflé - ou plutôt le champignon - atomique a commencé à retomber à mesure que chacun prenait conscience de l’énormité des destructions et des pertes humaines provoquées par la Bombe, ainsi que des conséquences potentielles de celle-ci sur le devenir-même de l’Humanité !

Reste "qu’au cas où", ordre est néanmoins donné de préparer de nouvelles bombes atomiques, la troisième devant être disponible à partir du 19 août.

Mais s’il n’est, pour l’heure, plus question d’en utiliser une directement contre le Japon, Truman entend néanmoins maintenir les responsables japonais sous pression, ce pourquoi refuse-t-il toutes les demandes d’arrêter également les bombardements conventionnels : entre le 10 et le 14 août, les B-29 vont ainsi déverser quelques milliers de tonnes de bombes supplémentaires sur les villes japonaises,... et y tuer quelques milliers de personnes de plus.

Et au large des côtes japonaises, la 3ème Flotte et la British Pacific Fleet vont quant à elles continuer leurs frappes comme si de rien n’était avec, pour seules limites, celles des munitions et du carburant disponibles.

Mais aussi les humeurs de la météo…

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