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| Colonne blindée britannique progressant en Birmanie, mars 1945 |
… "Ce fut le seul moment de la guerre où Randle vit un officier japonais se retourner et s'enfuir - pour se retrouver aussitôt abattu pour sa peine.
Les corps de 124 Japonais furent simplement jetés dans un fossé bien commode.
Le lieutenant-artilleur John Cameron-Hayes, déclara "Nous pensions que cela allait bientôt se terminer. Les Japonais étaient en fuite. Leurs cadavres gisaient partout. Ils étaient beaucoup moins agressifs que par le passé" (1)
Pour ces soldats de la 14ème Armée britannique, comme pour leurs camarades américains des Philippines ou du Pacifique, vaincus et humiliés en 1941 et 1942 par les "petits hommes jaunes", c’est aujourd’hui l’heure de la revanche,… une revanche certes chèrement acquise, mais une revanche qu’ils sont bien décidés à savourer comme il se doit.
"J'ai bien peur d'avoir apprécié cette campagne", déclara ainsi le capitaine Ronnie McAllister. "C’était très amusant. Nous n'avons jamais pensé à la Birmanie comme un théâtre secondaire, mais bien comme un magnifique théâtre d’opérations. Nous étions tous extrêmement fiers du régiment et de la division" (2)
Hélas, et contrairement à leurs compatriotes qui, au même moment, et dans toutes les villes de l'Europe libérée, se voient follement acclamés par des foules extatiques, les soldats de cette "Guerre oubliée" ne récoltent, et ne récolteront jamais, ni les honneurs de la Presse ni la moindre reconnaissance de l’opinion publique…
(1) et (2) Hastings, op cit
Les corps de 124 Japonais furent simplement jetés dans un fossé bien commode.
Le lieutenant-artilleur John Cameron-Hayes, déclara "Nous pensions que cela allait bientôt se terminer. Les Japonais étaient en fuite. Leurs cadavres gisaient partout. Ils étaient beaucoup moins agressifs que par le passé" (1)
Pour ces soldats de la 14ème Armée britannique, comme pour leurs camarades américains des Philippines ou du Pacifique, vaincus et humiliés en 1941 et 1942 par les "petits hommes jaunes", c’est aujourd’hui l’heure de la revanche,… une revanche certes chèrement acquise, mais une revanche qu’ils sont bien décidés à savourer comme il se doit.
"J'ai bien peur d'avoir apprécié cette campagne", déclara ainsi le capitaine Ronnie McAllister. "C’était très amusant. Nous n'avons jamais pensé à la Birmanie comme un théâtre secondaire, mais bien comme un magnifique théâtre d’opérations. Nous étions tous extrêmement fiers du régiment et de la division" (2)
Hélas, et contrairement à leurs compatriotes qui, au même moment, et dans toutes les villes de l'Europe libérée, se voient follement acclamés par des foules extatiques, les soldats de cette "Guerre oubliée" ne récoltent, et ne récolteront jamais, ni les honneurs de la Presse ni la moindre reconnaissance de l’opinion publique…
(1) et (2) Hastings, op cit
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