vendredi 21 février 2025

8203 - mais où sont-ils donc ?

Le Channel Dash : Mais où sont-ils donc ?

… 16h00

Et de fait, les 73 appareils de la première vague, qui décollent à 14h20, et qui arrivent sur zone une quarantaine de minutes plus tard, sont incapables de coordonner quelque action que ce soit avec les avions-torpilleurs Beaufort.

Pire encore, la très mauvaise visibilité, et le plafond très bas, les contraignent à n’opérer qu’individuellement ou, au mieux, par paires, ce qui ne serait encore rien s’ils parvenaient tout bonnement à repérer les navires allemands dans la houle de la Mer du Nord !

Et lorsqu’ils y parviennent, quasiment par miracle, c’est pour être aussitôt repoussés par la DCA des navires et les chasseurs d’escorte.

Sans surprise, les Allemands s’en sortent une fois de plus sans la moindre égratignure,… ce qui n’est certes pas le cas des assaillants, qui voient plusieurs des leurs se crasher en mer.

Et la seconde vague, de 134 appareils, qui se présentent sur le coup de 16h00, soit au moment où les cinq destroyers de la Royal Navy - rappelons-nous - viennent eux-mêmes de vainement lancer leurs torpilles sur les Gneisenau et Prinz Eugen, n’est pas plus heureuse !

Une fois encore, la plupart des avions sont en effet incapables de repérer quelque navire que ce soit, et lorsque, par un extraordinaire coup de chance, un appareil chargé de bombes perforantes réussit enfin à en apercevoir un en volant à basse altitude, le simple fait de devoir ensuite remonter au-dessus de 7 000 pieds pour les larguer fait aussitôt disparaître ce dernier derrière une épaisse couche de nuages !


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